Ce livre est une relecture de la thèse que j’avais soutenue à l’université François-Rabelais de Tours en 2001. J’ai préféré respecter l’état de mes travaux et de ma réflexion il y a dix ans, consciente de l’aspect novateur de ce sujet à différents égards et de sa richesse du double point de vue de la documentation abordée et de la méthodologie adoptée. C’est pourquoi j’ai souhaité livrer l’ensemble de ces données aux chercheurs en musicologie et en histoire de la liturgie. La mise à jour de la bibliographie, comme la poursuite de mes travaux, ont contribué à une révision d’ensemble et ont permis de préciser ou confirmer certaines conclusions alors un peu trop « intuitives ». On pardonnera néanmoins le caractère quelque peu inabouti ou maladroit de certaines problématiques. Grâce à cet ouvrage, j’ai pu approfondir et poursuivre mes recherches dans un vaste champ, resté trop souvent le parent pauvre de l’histoire qui est, plus que celui de la musicologie, celui de l’histoire de la liturgie médiévale occidentale.
Je tiens à assurer de ma profonde reconnaissance Daniel Saulnier pour sa relecture patiente et rigoureuse, Eduardo H. Aubert pour ses critiques perspicaces et constructives, Marie-Noël Colette et Olivier Cullin qui, durant la direction de ma thèse, m’ont soutenue avec disponibilité, constance et bienveillance. Je retiens la générosité avec laquelle ils ont partagé leur savoir et la richesse de nos échanges.