Résumés et présentations des auteurs
- Publication type: Article from a collective work
- Collective work: La Table des matières. Son histoire, ses règles, ses fonctions, son esthétique
- Pages: 509 to 517
- Collection: Encounters, n° 303
- Series: Literary theory, n° 7
résumés
et présentations des auteurs
Alain Wexler, « La table des matières »
Alain Wexler est ancien professeur des écoles. Il est fondateur avec Claude Seyve de la revue Verso en 1977. Il a publié des textes dans de nombreuses revues françaises et belges et dans des anthologies, ainsi que plusieurs recueils : Récifs (Le Mesnil-Le-Roi, 1983), Tables (Le Mesnil-Le-Roi, 1998), Nœuds (Le Mesnil-Le-Roi, 2002), Échelles (Montreuil, 2009). Photographe, il expose assez régulièrement.
Cette contribution s’est inspirée de la manière dont son auteur traite choses, objets ou idées diverses lorsqu’il veut en faire un texte ! Cela tenait du château de cartes et même d’une carte géographique. La table y joue, en parlant du meuble, un rôle social. Il y est question vaguement d’un repas au restaurant. Le menu en est le prétexte.
Sylvie Fayet-Scribe, « “La Table des Matières” comme titre d’un roman ? »
Sylvie Fayet-Scribe est enseignante-chercheuse à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans la double spécialité de la science de l’information et de l’histoire du xixe siècle. Son roman La Table des Matières (Paris, 2007), fait suite à son mémoire d’HDR, Histoire de la documentation en France. Culture, science, technologie de l’information (1895-1937) (Paris, 2000).
Pierre de La Ramée est l’inventeur putatif de la table des matières. Sa biographie romancée explicite les différences d’usage entre l’index qui utilise l’accès par ordre associatif et la table des matières qui emprunte les voies de la classification. Cette technologie de l’intellect, souvent sans prestige et invisible, précède celle du réseau mondial de documentation créé par Paul Otlet à la fin du xixe siècle, qui préfigure le développement d’Internet.
510Jean Maurice, « Table des matières et sommaire dans deux encyclopédies en langue vulgaire du xiiie siècle »
Jean Maurice est professeur émérite de littérature médiévale à Rouen et ancien directeur du CEREdI. Il a publié des ouvrages sur la chanson de geste et la matière de Bretagne. Ses derniers travaux portent sur les réécritures de la légende de Merlin au xxe siècle et sur son premier thème de recherche, les bestiaires.
À partir de l’Image du monde et du Livre du Trésor, œuvres choisies en raison de leur succès et de leur influence, cette étude, sans méconnaître les difficultés spécifiques liées à la présentation matérielle des codices, formule des hypothèses sur l’esprit, la méthode et les destinataires potentiels de la table des matières, paratexte médiéval transformé en texte par l’analyste moderne et révélateur de toute l’économie de l’ouvrage.
Alice Lamy, « Les tables des matières des commentaires scolastiques et renaissants (xiiie-xve siècles). Un indice majeur d’un savoir en évolution »
Alice Lamy est membre de l’EA 4081 « Rome et ses renaissances » à l’université Paris-Sorbonne. Ses recherches portent sur l’histoire de la philosophie médiévale, ses objets quantitatifs et cosmologiques. Elle a publié La Grandeur de l’être au xive siècle (Paris, 2012), La Pensée de Pierre d’Ailly, un philosophe engagé (Paris, 2013) et des articles sur la réception scolastique de la philosophie aristotélicienne.
Les tables des matières médiévales et renaissantes, catalogues ou inventaires, constituent des outils indispensables pour transmettre la philosophie aristotélicienne et compiler les connaissances géographiques. Si elles soulignent l’assimilation méthodique et institutionnelle du savoir scolastique, elles forment aussi implicitement un lieu ouvert, une diversité d’intentions, où chaque maître-ès-arts exprime sa singularité et où le géographe livre sa fascination pour les terres inconnues.
Mohammed El Amraoui, « La science de l’histoire selon Ibn Khaldoun. Le Sommaire des Prolégomènes »
Mohammed El Amraoui est poète, performeur, et traducteur. Il écrit en français et en arabe. Il figure dans plusieurs anthologies et livres collectifs. Il a publié plusieurs livres de poésie et de traductions, parmi lesquels une Anthologie de la poésie marocaine contemporaine dans le no 38 de la revue Bacchanales (Saint-Martin-d’Hères, 2006) ou Ex. (Marseille, 2013).
511Cet article présente la traduction du sommaire d’Al-Muqaddima (Les Prolégomènes) d’Ibn Khaldûn (xive siècle). Ce sommaire, qui n’est pas seulement une introduction à la science de l’histoire, mais à toutes les sciences, montre une méthodologie précise : des préliminaires composés de sections, de chapitres, de sous-chapitres et de suppléments de sections. Ibn Khaldûn, étape par étape, définit, examine, analyse et identifie les éléments qui constituent l’histoire d’une société et d’une civilisation.
Danielle Sonnier, « Préface et index, ou le laboratoire de la table des matières dans les Adages d’Érasme »
Danielle Sonnier est professeur de khâgne à Lyon et Paris. Elle a publié des traductions de Pline (Histoire de la Nature), Michaël Ranft (De Masticatione), Bruno (De la Magie, Des Liens), Alberti (De Pictura), Eschyle (Les Perses), Politien (De l’Ulcération). Elle a participé à l’édition des Adages d’Érasme, et travaille sur un échange de pamphlets entre Hutten et Érasme.
Après avoir décrit et comparé brièvement la table des Adages à la Renaissance et celle des Belles Lettres, cet article examine comment Érasme facilite le travail de recherche et met en place, en multipliant les index, un mode de lecture libre et inventif. Dans ce laboratoire, la table des matières se perfectionne et en contrebande, par les listes de titres offre de nouveaux textes, sortes de petites fables, prouvant encore une fois la vertu heuristique de la dispositio.
Witold Konstanty Pietrzak, « Les tables des matières dans les recueils de narration brève 1486-1656 »
Witold Konstanty Pietrzak est professeur de littérature française à la Chaire de philologie romane de l’université de Łódź (Pologne) et rédacteur des Folia Litteraria Romanica. Spécialiste de la production narrative brève des xvie et xviie siècles, en particulier des histoires tragiques, il a publié Le Tragique dans les nouvelles exemplaires en France au xvie siècle (Łódź, 2006).
Les tables des matières envisagées sont parues dans les recueils de récits brefs anciens de toute inspiration : comique et tragique, divertissante et moralisatrice. L’analyse des problèmes qu’elles posent – dénominations, esthétique, genres, formes des intertitres, mimèsis, fonctions – permet de conclure que ces tables, que personne n’a encore codifiées, ne sont pas simplement instrumentales comme de nos jours, mais se distinguent par la richesse de leurs aspects formels et thématiques.
512Charles-Olivier Stiker-Métral, « Penser, classer. Les tables des recueils de formes brèves au xviie siècle »
Charles-Olivier Stiker-Métral est maître de conférences à l’université Charles-de-Gaulle – Lille 3, auteur de Narcisse contrarié. L’amour-propre dans le discours moral en France 1650-1715 (Paris, 2007) et de L’Autobiographie (Paris, 2014). Il travaille sur les formes du discours moral au xviie siècle et la constitution de la catégorie de moraliste dans l’histoire littéraire.
La présence de tables des matières dans les recueils de formes brèves qui, sous l’impulsion du goût mondain, prennent le relai des compilations humanistes au cours du xviie siècle, permet de s’interroger sur les liens qu’entretiennent inventio, dispositio et elocutio. Elles structurent le texte discontinu, établissant dès lors une rhétorique de la lecture. De plus leur contenu permet de cerner le caractère composite de ces ouvrages que l’on considère comme relevant de « l’écriture moraliste ».
Christophe Blanquie et Myriam Tsimbidy, « Les Mémoires de Saint-Simon des manchettes aux tables »
Christophe Blanquie est spécialiste des formes d’écriture des mémorialistes, il a publié Les Masques épistolaires de Saint-Simon (Paris, 2009), les Portraits épistolaires du cardinal de Retz, avec Myriam Tsimbidy (Paris, 2011) et Saint-Simon ou la politique des Mémoires (Paris, 2014).
Myriam Tsimbidy est professeur de littérature du xviie siècle à l’université Bordeaux Montaigne, est spécialiste des Mémoires, de la correspondance et des Mazarinades. Elle a publié notamment La Mémoire des lettres (Paris, 2013), Portraits épistolaires du cardinal de Retz avec C. Blanquie (Paris, 2011), et Dialogues intérieurs avec F. Charbonneau (Paris, 2015).
Les tables élaborées par Saint-Simon ont toujours embarrassé ses éditeurs. Interrogeant l’établissement éditorial de la table des matières des Mémoires de Saint-Simon dans ses trois éditions de références, cet article montre comment l’opération éditoriale qui consiste à réunir les manchettes pour construire la table modifie leur statut et oriente l’interprétation du texte : les tables élaborées par l’auteur sont, autant qu’un outil de travail, une scansion de l’œuvre dont elles font partie intégrante.
513Maryse Colson, « “À table !” Indexation et organisation des livres de cuisine aux xviie et xviiie siècles »
Maryse Colson est titulaire d’une maîtrise en langues et littératures françaises et romanes. Elle est aussi l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée « La naissance du livre de cuisine. Étude discursive des ouvrages culinaires d’Ancien Régime (1651-1799) », dans laquelle elle poursuit et affine sa recherche sur la littérature de bouche.
Aux xviie et xviiie siècles, les livres de cuisine mettent en place un système d’indexation des recettes et une organisation du contenu textuel et référentiel de chaque ouvrage. L’appareil péritextuel, avec notamment ses index et ses tables, devient un élément essentiel de l’ouvrage culinaire. Ces nouveaux matériaux péritextuels ont des fonctions organisatrice, didactique et pragmatique, qui sont présentées dans cet article.
Françoise Poulet, « La table des chapitres dans les histoires comiques du xviie siècle. Un lieu pour penser le roman »
Françoise Poulet est maître de conférences en langue et littérature du xviie siècle à Bordeaux. Sa thèse est consacrée aux représentations de l’extravagance dans le théâtre et le roman des années 1620-1660. Elle poursuit des recherches sur la comédie (Beys, Corneille, Desmarets de Saint-Sorlin) et sur l’histoire comique (Sorel, Du Verdier, Scarron).
Dans les histoires comiques du xviie, l’usage fonctionnel de la table s’efface au profit d’autres fonctions ludiques et parodiques qui font de ce péritexte le lieu d’une mise en débat du roman. L’histoire comique va même jusqu’à abolir les frontières entre texte et péritexte en inventant le roman-table des chapitres, forme de récit bref divisé en courtes rubriques et sections, mêlant fiction et commentaire de la fiction, à rebours de l’esthétique des romans-fleuves conventionnels.
Richard Williams, « “Plutôt bizarre, pour ne pas dire plus”. L’invention de tables des matières dans des rééditions américaines de romans policiers »
Richard Williams est historien de la culture. Il a publié des travaux sur le théâtre masqué et sur l’analyse du dialogue dans la comédie grecque. Il travaille actuellement sur les manuscrits d’Erle Stanley Gardner.
514Quand, dans les années quarante, les éditions Dell rééditent des romans policiers en format populaire, elles décident d’y ajouter une table des matières conçue de façon à appâter le lecteur. Pour atteindre ce but, on y utilisera de nombreux procédés de style, jouant sur la syntaxe, le choix des mots, le rapport avec le contenu du chapitre. Et les traducteurs, ensuite, auront fort à faire pour adapter ces titres.
Mathieu Béra, « La table des Formes élémentaires de la vie religieuse de Durkheim. Entre neutralité et expressivité »
Matthieu Béra est maître de conférences en sociologie à Bordeaux. Il a d’abord privilégié la sociologie de l’art (thèse sur les critiques d’art dans la presse) et de la culture. Il a publié Sociologie de la culture (Paris, 2011). Depuis 2008, il s’est orienté vers l’histoire de la sociologie, avec une spécialisation forte sur Durkheim. Il a fait paraître sur ce sujet Durkheim à Bordeaux, 1887-1902 (Bordeaux, 2014).
Cet article commence par décrire les huit pages de la table des matières de l’ultime ouvrage de Durkheim (1858-1917), Les Formes élémentaires de la vie religieuse (Alcan, 1912). S’il s’agit à première vue d’un espace textuel neutre (« titrisation » des propositions, rhétorique scientifique, impersonnalité du propos, rareté des noms propres…), l’analyse montre qu’il comporte une nette dimension expressive (ton polémiste, usages de maximes et formules) qui donne à voir le style de l’auteur.
Cécile Barraud, « Des revues par leurs tables. Lectures sommaires de la Revue blanche et de quelques autres »
Cécile Barraud est agrégée de lettres modernes, elle a consacré sa thèse à la littérature et à la critique littéraire dans la Revue Blanche, puis a publié une anthologie de ce périodique (Paris, 2010). Ses recherches portent principalement sur la littérature et les revues culturelles européennes de la fin du xixe siècle.
L’entre-deux siècles culturel pendant lequel paraît la Revue Blanche se laisse percevoir dans ses sommaires. La table des matières concentre en effet un processus de lecture complexe et interroge en même temps les rapports du « seuil » qu’elle constitue au média qu’est la revue. Cette étude s’élargit à d’autres revues de la fin de siècle, mais aussi à des publications, plus récentes, dont les tables des matières présentent un fonctionnement similaire.
515Marie-Françoise Lemonnier-Delpy, « Tables des matières et œuvres narratives épiques des xxe et xxie siècles »
Marie-Françoise Lemonnier-Delpy est professeur de littérature française à l’université de Picardie Jules Verne. Elle est membre du Centre d’études du roman et du romanesque (CERR, CERCLL). Elle est l’auteur de Joseph Delteil, une œuvre épique au xxe siècle (Toulouse, 2007).
Quelles spécificités la table des matières offre-t-elle dans la prose narrative épique contemporaine, composée et publiée entre 1918 et les premières années du xxie siècle ? Reflet et marqueur de l’épicisme des œuvres observées, la table des matières oscille entre minimalisme et luxuriance. Elle soigne le symbolisme de son découpage, présente un certain nombre de traits constitutifs de l’épopée, qu’ils soient formels ou thématiques. Elle mêle librement tradition et distanciation moderne.
Philippe Chométy, « Table des matières ou tables de la matière ? Présence de la science dans les anthologies de poésie française (xxe-xxie siècle) »
Philippe Chométy est maître de conférences à l’université Toulouse – Jean-Jaurès (EA 4601). Il a publié « Philosopher en langage des dieux ». La poésie d’idées en France au siècle de Louis XIV (Paris, 2006). Il est membre du groupe « ANR-Euterpe : la poésie scientifique en France de 1792 à 1939 ». Il prépare un ouvrage sur les traductions de Lucrèce et une anthologie de poèmes de science (xvie-xviiie siècle).
Contre toute attente, la poésie dite scientifique hante la plupart des anthologies de poésie française. La table des matières est le lieu par excellence où elle se manifeste. Mais elle constitue tout autant le lieu où elle se dissimule. Pour essayer de comprendre ce paradoxe, on a cherché à décrire le fonctionnement de la table à travers plusieurs phénomènes de brouillage ; ce qui a amené à réfléchir à la façon de renouveler en profondeur notre approche des relations entre poésie et science.
Véronique Innocent, Mireille Morellato et Sylvie Paoli, « Utilisation de la table des matières en littérature jeunesse. Panorama à partir d’un corpus spécifique »
Véronique Innocent est professeur des écoles et maître formateur à Marseille dans une école élémentaire publique labellisée Léa, lieu d’éducation associé à la recherche par l’intermédiaire de l’Institut français de l’éducation (Ifé). Elle met en 516place des ingénieries didactiques sur la construction des nombres et les algorithmes opératoires et analyse, avec des didacticiens des mathématiques, leur mise en œuvre.
Mireille Morellato est professeur des écoles et maître formateur à Marseille dans une école élémentaire publique labellisée Léa, lieu d’éducation associé à la recherche par l’intermédiaire de l’Institut français de l’éducation (Ifé). Elle met en place des ingénieries didactiques sur la construction des nombres et les algorithmes opératoires et analyse, avec des didacticiens des mathématiques, leur mise en œuvre.
Sylvie Paoli est responsable de la bibliothèque universitaire de l’ESPE de Marseille. Elle contribue au travail pédagogique des maîtres formateurs par l’apport de connaissances en littérature de jeunesse et par les propositions de corpus (base de travail) à partir de cette bibliothèque.
Cette étude est consacrée aux tables des matières dans la littérature jeunesse, où l’on trouve une grande liberté de ton. L’approche, tant au niveau de la forme écrite que de la présentation, est la plupart du temps ludique, humoristique ou poétique. Autour de quelques exemples, cet article montre l’usage qu’en font des professeurs des écoles avec leurs élèves de cycle 3 (élèves de 9 à 11 ans). Les tables jouent un rôle important dans l’entrée en littérature pour des lecteurs apprentis.
Gilles Rouffineau, « S’orienter dans les éditions numériques. Sommaire, index, table des matières ou… interface ? »
Gilles Rouffineau enseigne à l’École supérieure d’art et design Grenoble-Valence. Photographe de formation, sa pratique critique s’exerce dans le champ de l’archéologie des éditions numériques, sujet de sa thèse en esthétique. Il participe à l’émergence de la recherche en art et design à travers divers programmes : Art et Programmation, Basse Def. et Enjeux du design graphique.
Dès l’apparition des premières interfaces informatiques, la liste de mots est une solution efficace pour garantir l’accès aux données et permettre à l’utilisateur de se repérer et d’agir. Héritant de l’index du livre, ce design d’interface ne cesse de s’affiner à travers les éditions numériques des années 1990. Six CD-roms culturels en témoignent, avec des contenus variés : un cours de musicologie, un film culte, un manuel d’histoire, un essai photographique et la base de données d’un centre d’art.
517Georges Mathieu, « Esquisse d’une poétique de la table des matières »
Georges Mathieu est agrégé de lettres modernes et docteur ès lettres. Il s’intéresse à la construction des récits, à leur division, à leur illustration, à leur intitulation. Il a notamment publié Changer de chapitre dans Les Misérables (Paris, 2007).
Inclure dans son livre une table des matières, ce n’est pas seulement donner au lecteur un outil, différent de l’index, c’est aussi montrer que l’œuvre est rationnelle, inviter le lecteur dans un discours ordonné, prouver que l’on est un scripteur compétent. Tout, dans sa présentation, fait sens ; donc tout choix manifeste un parti pris littéraire, et les écrivains, romanciers et poètes notamment, ne se sont pas privés d’en jouer, affirmant ainsi leur virtuosité et leurs valeurs.
Jean-Pierre Bobillot, « Table »
Jean-Pierre Bobillot, POète bruYant, pratique la lecture/action (en public) et la re/création sonore (en studio). Il a publié News from the POetic front (Paris, 2011) et Janis & Daguerre (St-Quentin-de-Caplong, 2013). Il développe une histoire alternative de la poésie, considérée d’un point de vue « médiopoétique ». Rimbaud. Le meurtre d’Orphée (Paris, 2004) et Quand écrire, c’est crier (St-Quentin-de-Caplong, 2016).
Idéalement, la table des matières serait un véritable texte, à part entière, du volume où elle apparaît. Jouant sur la disPOsition paginale et la tyPOgraphie, celle du recueil News from the POetic front de l’auteur de l’article suggère aussi bien les incertitudes de la généricité et des hiérarchisations, que celles touchant aux notions mêmes de poésie, de poétique, de… recueil.
- CLIL theme: 4053 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Théorie Littéraire
- ISBN: 978-2-406-06266-0
- EAN: 9782406062660
- ISSN: 2261-1851
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-06266-0.p.0509
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 12-20-2017
- Language: French