Résumés
- Publication type: Article from a collective work
- Collective work: L’Utopie de l’art. Mélanges offerts à Gérard Dessons
- Pages: 679 to 689
- Collection: Encounters, n° 457
- Series: Nineteenth century studies, n° 52
Résumés
Arnaud Bernadet, Olivier Kachler et Chloé Laplantine, « L’art, une folle question. Présentation des mélanges offerts à Gérard Dessons »
Ce texte d’introduction retrace le parcours universitaire et intellectuel de Gérard Dessons, précise les problématiques fondamentales de son travail d’enseignant, de chercheur et d’écrivain, ordonnées autour de l’art et du concept anthropologique de manière. Il présente pour finir l’ensemble des contributions qui composent ce volume d’hommages.
Henri Meschonnic (présenté par Régine Blaig), « Le temps du contre »
« Le temps du contre », pour Henri Meschonnic, en mai 1999, une réflexion en cours, concerne les œuvres d’art. Il ne peut être que dans le présent, mais contre : méditation sur les temps, passé, présent, avenir (et non futur), et leurs croisements qui les multiplient ; émergence de la notion d’intempestivité et de valeur. Le texte est suivi de sa reproduction en fac-similé et d’une photographie du 24 janvier 2009 représentant ensemble Henri Meschonnic et Gérard Dessons.
Patrice Beray et Gérard Dessons, « La ville, le poème et le monstre de Whitechapel »
Articulant la poétique à une pensée de l’éthique et du politique, cet entretien s’interroge sur l’action globale critique du poème dans la cité. Réaffirmant la primauté du lien entre sujet et société, Gérard Dessons y poursuit sa réflexion sur l’art par l’étude d’un fait divers d’actualité.
680Gérard Dessons (traduction par Claire Joubert), « Mon rêve d’une femme assassinée » / « My dream of a murdered woman »
Cette traduction vers l’anglais du poème de Gérard Dessons, Mon rêve d’une femme assassinée (1988) cherche à faire entendre la pratique poétique qui accompagne son travail de poéticien, tout en faisant résonner la langue anglaise qui a une présence ancienne dans sa réflexion sur la traduction. Pratiques de l’inconnu.
Bernard Noël, « Lettre verticale »
Ce poème offert en amitié à Gérard Dessons lui est adressé, et évoque l’atelier mental de qui conjugue la description et la critique, l’activité de langage et les tournants de la théorie.
Chloé Laplantine, « Benveniste en Amérique »
Ce texte évoque l’intérêt constant mais grandissant du linguiste Émile Benveniste pour la recherche poétique et scientifique anglaise et américaine. On tente notamment de retracer le chemin qui le conduit à entreprendre des études de terrain sur des langues de la côte nord-ouest américaine.
Claude Sicre, « Pour Gérard chanter Benveniste »
Hommage à un Gérard venu de nombreuses fois au Forom des Langues du Monde de Toulouse, avec Henri Meschonnic ou pour prendre sa suite, sur les conseils de ce dernier, mais aussi venu en tant que musicien – on le connaît moins dans ce rôle – au festival Peuples et Musiques au Cinéma, pendant musical du Forom des Langues. L’auteur propose à Gérard de venir chanter Benveniste dans une joute poétique avec lui (tençoon) devant un large public, pour contribuer à ruiner en acte le binarisme savant/populaire.
Jürgen Trabant, « Sur le génie de mon français. Histoire très personnelle d’une langue »
Après une petite histoire personnelle de la rencontre de l’auteur avec la langue française suit une esquisse de l’histoire politique du français. L’article 681essaie de comprendre la position historique spécifique du français surtout en face de celle de l’allemand (et de l’Allemand).
Jacques-Philippe Saint-Gérand, « L’art et la manière. Au sujet du Manuel du style en quarante leçons de Raynaud (1828) »
Au milieu de la tourmente idéologique qui fait émerger le caractère national de la langue française, un obscur professeur d’écriture, de grammaire et de style, Raynaud dresse en quarante leçons le mémorial d’une manière ancienne, qui n’est plus, et l’esquisse d’un Style nouveau, qui demeure dans les limbes avant que les stylistiques de la langue et celles du discours, au siècle suivant, ne s’en saisissent avec les technologies linguistiques.
Éric Bordas, « Pour une grammaire stylistique du français »
Qu’est-ce que « l’expressivité langagière », objet de la stylistique selon Bally ? Cette expressivité langagière correspond-elle à ce que la culture moderne entend en parlant de « style » ? Telles sont les deux questions auxquelles cet article tente d’apporter quelques éléments de réponse.
Maïté Snauwaert, « Pour une autre vie. Réflexion sur le style tardif »
Afin de penser la relation entre vivre et écrire hors du paradigme autobiographique qui, dans la tradition française, situe son origine dans les Confessions de saint Augustin puis de Rousseau, l’article propose une poétique du vivre en s’appuyant sur la notion de « style tardif » d’Edward Saïd.
Hawad, « Sur la crête de l’éboulis »
Ce poème en hommage à Gérard Dessons est composés de mots et gestes furigraphiques griffonnés sur la crête de l’éboulis.
Henri Scepi, « Baudelaire en prose »
Le présent article se demande comment s’ordonne dans la prose baudelairienne du Spleen ce qu’il est permis d’appeler une « volonté d’art » – ce 682que Baudelaire nomme quant à lui « une chercherie », à la fois recherche de l’originalité (ou du spécifique) et aspiration à « l’étonnant », au « surnaturalisme » On insistera en particulier sur les modalités qui favorisent l’émergence d’une poésie en prose, qui n’est ni une prose poétique, ni une poétisation de la prose.
Sandrine Bédouret-Larraburu, « “Les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !” »
Cet article établit que le nuage est constitutif d’une poétique baudelairienne. En effet, dans le Spleen de Paris, le nuage s’associe à la rêverie. Il relève de l’indéfini, et suggère un je ne sais quoi. Le poème en prose peut se penser comme un nuage, à la fois insignifiant et menaçant.
Jean-Nicolas Illouz, « Mallarmé “proselibriste” »
Par le terme de « proselibrisme » (emprunté à Albert Thibaudet), il s’agit de montrer comment Mallarmé déplace dans le champ de la prose les effets de la crise de vers, en faisant en sorte que la prose elle-même (celle des Divagations) participe, plus encore que le vers libre, à l’individuation des formes de la langue.
Pierre Bayard et Mireille Séguy, « L’alexandrin à longueur variable »
Ce texte vise à montrer, à partir de la poétique du rythme de Gérard Dessons, la fécondité de la notion d’« alexandrin à longueur variable », en retraçant sa genèse et en étudiant ses applications possibles dans les genres littéraires les plus divers.
Armelle Hérisson, « Les ciseaux métriques de Georges Brassens »
Pour faire une chanson, Brassens emprunte des poèmes ou écrit ses propres vers. L’article propose de regarder l’invention du « poète » dans l’exercice pluriel d’une découpe métrique savante qui détaille les versets en vers et cisaille le continu du langage, pour créer d’insolites brèches de sens.
683Violaine Anger, « À propos de la “musique du poème” »
L’intervention cherche à situer les conditions anthropologiques présidant aux ambiguïtés répétées entre « la musique » et « la parole », suscitant les métaphores peu précises aussi bien que la séparation dualiste et peu satisfaisante entre les deux : il en trouve une cause dans la tension organisée par la partition musicale et l’écriture de la musique vue comme analyse de la parole.
Serge Pey, « Bâton de parole pour Gérard Dessons »
Texte composé pour Gérard Dessons selon le support employé par l’auteur de l’écriture des bâtons.
Serge Pey, [« Mon camarade… »]
Texte écrit pour Gérard Dessons et à la mémoire d’Henri Meschonnic qui se noue autour de la figure du « camarade ».
Andrew Eastman, « “Le mouvement de la parole dans l’écriture”. Gerard Manley Hopkins et Henri Meschonnic »
Henri Meschonnic a fait d’une formulation du poète anglais Gerard Manley Hopkins, « le mouvement de la parole dans l’écriture » une pierre de touche de sa poétique. Lisant les poèmes de Hopkins et de Meschonnic, cet article étudie la manière, divergente, dont l’un et l’autre poète mettent en œuvre le « mouvement de la parole ».
Muriel Claisse-Rinck, « “Une sorte de chant assez obscur”. La rhétorique cicéronienne et l’indéfinissable à l’œuvre dans la voix »
Notre enquête porte sur la « voix » de l’orateur et sur la manière dont, au premier siècle avant J.-C., les traités de l’orateur et philosophe Cicéron ont pensé ce qui résistait à toutes les classifications rhétoriques : l’imprévisible d’une oralité singulière, « sorte de chant assez obscur ».
684Jean-Marc Pelorson, « Traduire “l’oralité” du Quichotte. Un enjeu à méditer »
Cet article propose une analyse critique de la notion d’“oralité”, agitée dans les avis liminaires de traductions récentes en français du Quichotte (Aline Schulman pour les Éditions du Seuil, Jean Canavaggio pour la collection de La Pléiade). Mieux cernée, la notion demeure un enjeu captivant pour évaluer et transposer certaines données de l’écriture cervantine.
Youlia Maritchik-Sioli, « La force d’un tiret. De la traduction des poèmes de Marina Tsvetaeva »
L’article explore la spécificité de l’écriture de la poète russe Marina Tsvetaeva et confronte deux traductions d’un de ses poèmes en français : l’une qui reste à l’écoute de la poétique de Tsvetaeva et réinvente son poème en français et l’autre qui, tout en cherchant l’élégance, supprime la voix du poète et néglige son engagement éthique et poétique.
Michel Favriaud, « Ponctuation étendue, unités de discours et manières de phraser dans la poésie de Césaire et Jaccottet »
La phrase est pour Benveniste la seule unité discursive ; le poème, la seule unité de poésie, pour Meschonnic et Dessons. Le rythme, ici de Jaccottet et Césaire, n’est-il pas l’équilibrage de plusieurs unités sous différents types de syntaxe et de ponctuation ? Si oui, quel est le rôle du lecteur ?
Elena Truuts, « “On parle à tort et à travers”. L’écriture dramatique de Nathalie Sarraute »
Les pièces de Nathalie Sarraute mettent en œuvre une poétique du silence. Elles ouvrent des brèches dans la conversation mondaine et déploient une critique de la parole, de sa capacité à représenter le monde, pour faire valoir la double dimension de l’invisible et de l’indicible que nous dissimule le quotidien.
Isabelle Babin, « Valère Novarina. “Vue négative” »
Pour Novarina, l’activité du « niement » – cette voie négative, à la fois passage et méthode, qui commande toute parole véritable – produit un 685« renversement de la vue » : paradoxalement, c’est dans l’entendement du lecteur et du spectateur, que surgit l’œuvre dans l’évidence de sa manière.
Daniel Delas, « Du biographique au poétique. Posture/Postures : Tchicaya U Tam’si »
Cette contribution se propose d’appliquer à un poète francophone congolais, Tchicaya U Tam’si, deux types de concepts opératoires complémentaires : d’une part la distinction meschonnicienne entre sujet individuel et sujet du poème, d’autre part la notion de posture formulée par Jérôme Meizoz.
Serge Martin, « Une poignée de main. Une manière de poème »
Une réflexion sur l’amitié et le poème à partir de motifs corporels et relationnels (la main, le cœur) que voix et rythme permettent de situer dans une anthropologie historique du langage où le tu devient l’interlocuteur d’une résonance infinie dont l’inconnu serait la manière de faire poème et amitié à la fois.
Jérôme Roger, « Les voix (non) parallèles. Artaud Michaux »
Il est intéressant de confronter la relation d’Antonin Artaud et d’Henri Michaux ave la « folie », problématique majeure de la création artistique au xxe siècle. La proximité entre les deux artistes ne doit toutefois pas occulter des choix diamétralement opposés. Tandis qu’Artaud endosse sans retour possible le rôle de sujet psychiatrique, Michaux assume celui de médecin des états extrêmes.
Pascal Maillard, « Griffures »
Les 24 tercets de Griffures ont été écrits en lien avec une photographie de la plasticienne Valérie Graftieaux (Crissements, 2009, série de 8 photographies). Le poème a été lu par l’artiste lors du vernissage d’une exposition à Strasbourg le 29 mai 2016 (galerie In Extremis). Ce dialogue entre le poème et l’image interroge le regard, la trace et le quotidien. Il construit une calligraphie de « la petite vie » (Baudelaire) et peut être compris dans un rapport aux travaux de Gérard Dessons sur la manière.
686Vincent Capt, « À lire et à lier. La folie du poème »
Cet article explore le poème comme manière d’engendrer le collectif à venir à partir de soi, dans et par la lecture des textes et des œuvres. Même quand le poème est fou. Surtout quand il l’est ! La folie du poème est une sagesse pour lire en insufflant la vie au cœur de ce qui nous fonde et qui nous lie. Par-delà toute forme de binarisme.
Céline Delavaux, « Pourquoi parler de “Dubuffet écrivain” ? »
Jean Dubuffet fournit un cas exemplaire dans le but de démontrer la valeur théorique et poétique de la pratique écrite d’un artiste. Au fil de ses écrits, il a développé une pensée de l’art – qu’il a nommée « art brut » – ainsi qu’un programme de rénovation littéraire prônant un « écrire brut ».
Charles Greiveldinger-Winling, « Se faire un nom / se faire un corps. À propos du poète Mathieu Bénézet »
Autour de l’œuvre de Mathieu Bénézet (1946-2013), cet article explore le continu entre le langage et le corps en le mesurant notamment aux thèses lacaniennes. Il cherche à montrer comment le poète tente de lancer ou d’articuler de nouveaux modes d’écriture, de s’y faire un nom pour désespérément se faire un corps.
Jean-François Savang, « De la peinture entre les fleurs au langage entre les mots. Langages du Body Art »
En référence au body art qui, aujourd’hui, travaille le corps comme matériau problématique de l’art, et en s’appuyant sur les différents Manifestes de l’art corporel de François Pluchart, cet article met en évidence l’implication de l’activité du langage dans l’invention du corps, et prend pour ce faire comme exemple l’œuvre de Gina Pane qui constitue moins l’aventure d’une représentation du corps qu’un questionnement de ses manières de signifier.
687Katalin Bartha-Kovács, « La légèreté du pinceau. La manière de Watteau et de Chardin »
La contribution interroge la notion de légèreté en rapport avec la peinture de Watteau et de Chardin : sur la base des écrits de leurs contemporains, elle montre comment la légèreté se manifeste dans la manière d’exécution de ces deux peintres.
Steve Murphy, « “Simplement dire” ? Baudelaire, Manet et la légende de Lola de Valence »
« Lola de Valence » de Baudelaire est un étrange supplément du portrait fait par Manet. Cette légende ajoutée à l’évocation-épitaphe d’une légende moderne rend hommage par sa suggestivité érotique aux libertés prises par la danseuse, non sans lien avec celles osées par le peintre et le poète.
Joël Dalançon, « Albert Mérat au salon de 1872. Portrait d’un poète en bouquet d’hortensias ou en saint Jean-Baptiste »
Le portrait du poète Albert Mérat, prévu pour figurer dans Le Coin de table d’Henri Fantin-Latour (Salon de 1872) en a disparu suite à une querelle avec Rimbaud. Sa place est occupée par un bouquet d’hortensias. Ses traits apparaissent néanmoins dans ceux du Saint-Jean Baptiste décapité peint par Lévy (Hérodiade, Salon de 1872). Que nous dit ce « transfert » sur Mérat, ses rendez-vous avec la mort, sa place originale au sein du Parnasse ?
Jacques Dürrenmatt, « Genet face à Rembrandt et Giacometti. Une question de manière ? »
Alors que la célébrité lui tend enfin les bras, Genet connaît une terrible crise existentielle qui le condamne pendant un certain temps au silence. C’est à travers la rencontre avec les portraits de Rembrandt et de Giacometti qu’il va trouver des solutions pour se réinventer stylistiquement et ainsi échapper à l’impuissance.
688Christian Doumet, « L’art comme parenthèse ouverte. Sur le concept d’entre-deux-guerres »
À travers la lecture de quelques textes « politiques » de Thomas Mann, depuis les Considérations d’un apolitique jusqu’à Cette guerre, cet article tente de comprendre la signification et la fonction, dans notre représentation du xxe siècle, de l’expression « entre-deux-guerres ».
Jean-Patrice Courtois, « Descriptions »
Ces poèmes sont extraits de Descriptions, deuxième livre d’une trilogie qui a commencé avec Théorèmes de la nature, NOUS, 2017.
Arnaud Bernadet, « L’ordinaire de la manière. Michel de Certeau : regards sur une “épistémologie pluraliste” »
Centrée sur trois œuvres majeures de Michel de Certeau, La prise de parole, La culture au pluriel et L’invention du quotidien, l’étude questionne les enjeux du concept de « manière » qui, à côté des « arts », « usages » ou « procédures », constitue le socle critique d’une théorie de la culture ordinaire.
Olivier Kachler, « Errance et utopie. Tsiganes, poètes, vagabonds »
Cet article tente de formuler des propositions pour une poétique de l’errance. Il essaie notamment de mettre en résonance la façon dont les discours sur les Tsiganes ont constitué un mythe de l’errance, caractérisé par la figure marginale du vagabond et le travail de déconstruction et de réinvention critique dans les poétiques fin xixe début xxe siècles, notamment en mobilisant les notions de fantaisie, de manières clownesques, ce qui permet d’envisager une errance du sujet et de la langue.
Pino Guzzonato, « Une lunga e profonda amicizia »
Quand j’ai rencontré Gérard Dessons la « première fois » à Poitiers, cela s’est passé dans les années 80 ; de là sont nées une amitié et une collaboration culturelles qui durent depuis, avec bien des lettres et plusieurs rencontres d’art.
689Gérard Dessons, « L’énigme de l’art »
On fait l’hypothèse qu’Œdipe a vaincu le sphinx parce qu’il connaissait la réponse avant d’entendre l’énigme. C’est la situation de l’art : le problème n’est jamais la réponse, qui est toujours la même, mais la question. Quelle folie, alors, inventer pour que la réponse soit encore une fois l’homme ?
Gérard Dessons, « Bibliographie »
On trouvera, mises à jour et regroupées selon un ordre thématique, les publications que l’auteur a réalisées des années 80 à aujourd’hui sous la forme de préfaces, catalogues, comptes rendus, articles ou livres.
- CLIL theme: 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN: 978-2-406-08963-6
- EAN: 9782406089636
- ISSN: 2261-1851
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-08963-6.p.0679
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 06-03-2020
- Language: French