Avertissement
- Publication type: Book chapter
- Book: Journal de l’éducation des princes d’Orléans, décembre 1777-janvier 1782
- Pages: 7 to 7
- Collection: Correspondence and Memoirs, n° 42
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AVERTISSEMENT
Le texte ici reproduit est conservé aux Archives nationales, série 352 AP, registres 8 et 9 : deux registres in-folio, reliés en basane, de 385 et 122 pages remplies, pourvus chacun d’une table alphabétique.
L’écriture du Journal d’éducation du chevalier de Bonnard ne pose, en règle générale, aucune difficulté de lecture. Le texte a été intégralement reproduit et sa syntaxe respectée. Le choix a été pris d’adopter systématiquement l’orthographe contemporaine (dont, à la vérité le scripteur s’éloigne peu) et de corriger la ponctuation, lorsque cette correction apparaissait nécessaire pour rendre le texte plus compréhensible : les désinences du temps de l’imparfait écrits oit ou oient ont été ainsi transformées en ait ou aient ; les majuscules ont été restreintes et les abréviations (en particulier toutes celles relatives à la titulature des personnes citées : d[u]c, p[rin]ce, m[arqu]ise, etc.) supprimées ; les abréviations M. et Mme remplacent Mr et Mde. Bonnard a l’habitude d’établir des intervalles entre les segments de son Journal par l’introduction de multiples petits points dont le nombre est, chaque fois variable. Nous avons pris le parti de les réduire systématiquement à trois. L’orthographe des patronymes a été également homogénéisée et l’on s’est rallié à l’orthographe communément admise aujourd’hui : Enguien est devenu Enghien, Guiot Guyot, Dellian d’Héliand, Le Peintre Lepeintre, et ainsi de suite. Les expressions étrangères et les mots soulignés ont été mis en italiques.
L’annotation vise essentiellement à identifier les personnes citées ou à clarifier le sens d’un terme ou d’une expression. Le recours au Journal intime, lorsqu’il est rédigé parallèlement au Journal d’éducation, a été précieux pour compléter l’information de ce dernier.
En revanche, nous n’avons pas jugé utile de reproduire les index établis par Bonnard lui-même à la fin de chacun des volumes manuscrits. Par-delà leur étendue, considérable, qui eût rallongé cette édition au-delà du raisonnable, ils auraient, en partie, redoublé l’index onomastique placé à la fin du livre, sans apporter d’information supplémentaire : l’introduction leur rend justice.