Résumés des contributions
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Circulation, métissage et culture matérielle (xvie-xxe siècles)
- Pages : 605 à 614
- Collection : Rencontres, n° 297
Résumés des contributions
Jean-Pierre Poussou, « Le développement du goût pour les produits exotiques et la croissance de leur consommation en Europe de l’Ouest et du Nord-Ouest aux xviie et xviiie siècles »
Cette contribution propose une synthèse sur la consommation de produits exotiques. Le choix de plantes alimentaires comme la tomate, la pomme de terre ou le maïs a exigé leur introduction dans les pratiques agricoles et adoptées, ce qui a été long et inégal géographiquement. Dans d’autres cas au contraire il s’agissait d’introduire des consommations nouvelles dans les habitudes sociales. Ici aussi il y eut d’importantes périodes de latence et de fortes inégalités chronologiques et géographiques.
José María Imízcoz, « Réseaux sélectifs et construction des différences. Une histoire différentielle de la circulation des nouveautés dans l’Espagne du xviiie siècle »
Il s’agit d’observer les changements dans la vie matérielle – maisons, mobilier, vêtements, consommations - qui se produisent dans les secteurs les plus globalisés et « modernisants » des élites espagnoles du xviiie siècle. Les connexions à travers lesquelles les nouveautés circulent socialement. Le champ d’observation se centrera sur des élites de la périphérie du nord de l’Espagne spécialement connectées avec la cour, avec les élites cosmopolites européennes et avec les réseaux de l’économie coloniale.
Máximo García Fernández, « Produits avec appellation d’origine. Castille-Europe, xvie-xixe siècles. Métissages culturels »
Cette communication met en évidence la présence remarquable de tissus et de vêtements masculins et féminins existant en Castille dans les inventaires populaires comme dans ceux des plus riches.
606Olivier Raveux, « Une innovation de produit. La vogue des indiennes de Perse à Marseille à la fin du xviie siècle »
L’indienne de Perse a trouvé son moment de gloire à Marseille à la fin du xviie siècle, quand il enrichit l’offre textile asiatique et se fait une place aux côtés des indiennes ottomanes et surtout de celles du Gujarat et de la côte de Coromandel. À travers l’étude d’actes notariés, de correspondances marchandes, d’états de stocks de boutiques et d’inventaires après-décès, ce papier donne à comprendre l’histoire des perses en Europe à travers le développement de son commerce à Marseille au xviie siècle.
Alexia Lebeurre, « Décors exotiques et crise des valeurs académiques dans la seconde moitié du xviiie siècle »
Dans les décennies 1750-1760, on renonce à la fantaisie rocaille, jugée par certains licencieuse et décadente, pour renouer avec les formes classiques, puisées tout aussi bien dans l’Antiquité que dans l’héritage du Grand Siècle, perçu comme un véritable âge d’or. Mais ce retour aux formes du « grand goût », au nom d’une conception immuable du Beau, achoppe sur la mode et l’impérieux besoin de renouvellement. Cet article examine ce phénomène à travers plusieurs grands décors des élites parisiennes et madrilènes.
Hervé Bennezon, « Transferts culturels dans les campagnes de Picardie au siècle des Lumières »
Du café dans les campagnes au xviiie siècle ? Quelle surprise de découvrir de pauvres manouvriers propriétaires de cafetières. Les Picards ne semblaient guère rétifs à l’innovation. L’introduction dans l’alimentation de la pomme de terre, ainsi que l’invention d’outils originaux voués à optimiser la production céréalière, paraissent autant d’indices de la dynamique née des échanges entre Paris et les campagnes.
Luca Lo Basso, « “La porte d’Italie”. Marchandises coloniales et trasnculturation dans le port de Gênes au xviiie siècle : l’exemple du tabac »
L’objectif de cette étude se concentre en particulier sur le cas du tabac, qui a augmenté sa consommation pendant le siècle des lumières. De la documentation conservée dans les riches archives de la Banco di San Giorgio, cet 607article témoigne des ruisseaux de tabac venant à Gênes par la mer, analyse les différents types de produit, les marchands impliqués dans ce trafic, navires et de capitaines et de la redistribution des marchés de produits.
Paolo Calcagno, « La “révolution du tabac” à Gênes au cours du xviiie siècle. Contrôle fiscal et contrebande à travers la documentation de l’“Impresa generale” »
Même si le tabac est arrivé à Gènes depuis le xviie siècle, c’est au xviiie siècle qu’une véritable révolution a lieu. En tout premier lieu, les arrivages de plus en plus visibles de ce produit conditionnent et modifient les consommations et les modes en ville. Le tabac est soumis à la régulation du port franc, qui permet aux grands bateaux faisant escale dans le port de Gênes de profiter de zones franches, pour partir ensuite vers d’autres destinations.
Marion Tanguy, « L’arrivée des marchandises antillaises à Nantes au xviie siècle. L’essor d’un monde de détaillants »
Les marchandises coloniales arrivant dans le port nantais n’étaient pas uniquement destinées à la redistribution vers les pays du Nord. Nombre d’entre elles alimentaient un marché de détaillants. Tabac, sucre et indigo se retrouvaient dans les boutiques des apothicaires ou des droguistes nantais. Cette communication montre la diffusion du sucre dans les boutiques nantaises. Le port de Nantes constitue un prisme permettant de saisir la modification des pratiques alimentaires et l’essor de la consommation du sucre.
Maud Villeret, « La diffusion de la vaisselle liée aux boissons exotiques dans l’espace ligérien. Des objets au service de la distinction (fin xviie-fin xviiie siècle) »
À la fin du xviiie siècle, la consommation du sucre et de café s’est diffusée dans la plupart des catégories sociales. Pourtant, les produits coloniaux restent associés au luxe et sont synonymes de bon goût. Il s’agit de comprendre pourquoi, malgré une plus large diffusion, ils parviennent à stimuler l’imaginaire. Grâce au dépouillement de plus d’un millier d’inventaires après décès dans l’espace ligérien, de Nantes à Tours, cet article mesure la diffusion de la vaisselle destinée au service des boissons exotiques.
608Cécile Parant, « Métissage et culture matérielle dans les Antilles à la fin du xviiie siècle. Culture coloniale et culture métropolitaine à Fort-Royal à la veille de la Révolution »
Cet article présente le métissage qui existait dans les Antilles et plus particulièrement en Martinique à Fort-Royal, entre produits coloniaux et métropolitains dans la population. L’objectif est de mettre en valeur la persistance du lien matériel avec la métropole, rendu obligatoire pour certains objets par l’absence de manufactures locales, qui s’accompagne de la création d’une culture matérielle spécifique, notamment en lien avec les conditions de vie différentes de la métropole.
Sylvie Guillaume, « Hybridations culturelles de l’Indochine française au Viet Nam d’aujourd’hui »
C’est sur les hybridités culturelles que porte cette communication qui distingue trois moments : la troisième République qui après une guerre de conquête colonisa la péninsule indochinoise, la période de Vichy qui s’appuie sur les traditions locales et sur la confucianisme pour mieux faire adopter les principes de la Révolution nationale, enfin le Viet Nam indépendant qui a combattu successivement Français puis Américains et qui tout récemment a pu favoriser ponctuellement des relations culturelles avec la France.
Éric Suire, « Les tribulations des Travaux de Jésus. La métamorphose d’un livre de spiritualité entre Portugal, Espagne, Italie, Allemagne et France (xviie-xixe siècles) »
Mort prisonnier des Maures en Afrique en 1583, l’augustin Thomas de Jésus est l’auteur d’un traité christologique qu’il aurait rédigé de mémoire durant sa captivité, sous le titre Trabalhos de Jesus. Cette communication interroge le parcours de ce livre et les transformations formelles qu’il a subies pour finalement s’imposer en France, au cours du siècle des Lumières, comme une référence majeure dans le domaine de la littérature de spiritualité.
Pierre-Yves Beaurepaire, « La Franche-maçonnerie rendue à sa véritable origine. Quête des origines et invention d’une tradition (xviiie-xixe siècle) »
La Franche-Maçonnerie rendue à sa véritable origine de Lenoir a connu un succès remarquable. D’une part, la Franc-maçonnerie serait l’héritière et le 609conservatoire des initiations antiques. D’autre part, au fur et à mesure des découvertes des pionniers de l’histoire des religions et des archéologues, elle se serait enrichie au fil des modes antiquisantes et égyptiennes de leurs découvertes, sans toujours réaliser qu’elle revenait ainsi à ses origines.
Olivier Chaline, « Entre la steppe et l’Empire. L’Europe centrale des armes à l’époque moderne »
L’Europe centrale est un creuset où se mêlent bien des manières de faire la guerre, celles des peuples de la steppe et celles des soldats professionnels du Saint-Empire. Il ne s’agit pas simplement d’un affrontement militaire sans cesse recommencé entre les Habsbourg et la Pologne d’une part, les Ottomans et les Tatars d’autre part, du désastre hongrois de Mohács en 1526 aux campagnes du Prince Eugène de Savoie. Armes, équipements et tactiques circulent dans les deux sens.
Caroline Le Mao, « Mercantilisme, espionnage, industrie. La marine française à l’école de l’étranger ? »
L’enjeu est simple, mais crucial. La France, en conflit avec l’Angleterre et la Hollande, se voit privée de produits essentiels pour la construction et l’entretien d’une marine : bois du Nord, chanvre, canons, mais aussi bray gras ou sec, goudron, fromage de Hollande. La contrainte rejoint ici l’ambition colbertiste de se passer des productions étrangères. Il faut s’approprier des savoir-faire étrangers, des méthodes de transformation et mettre la marine française à l’école de l’étranger.
David Do Paço, « Les recettes et produits venus d’ailleurs sont-ils étrangers ? L’appartenance à un savoir culinaire dans les livres de cuisine du Saint-Empire au xviiie siècle »
L’élaboration des discours gastronomiques de la fin du dix-huitième siècle est souvent assimilée à la redéfinition d’une identité nationale moderne qui se cristallise au dix-neuvième siècle. Au croisement des cuisines méditerranéennes, baltiques, centre-européennes, sensibles aux raffinements gastronomiques tant français qu’ottoman, les livres de cuisine du Saint Empire au dix-huitième siècle constituent un terrain d’une grande richesse à l’étude des métissages dans leurs diversités.
610Jaroslaw Dumanowski, « Deux langages ? Mode vestimentaire et culture culinaire en Pologne du xviiie siècle comme objets du métissage »
La Pologne du xviiie siècle a vu s’opérer de grands changements. Ce pays s’est distingué particulièrement par une position de la noblesse soulignant son identité nationale et sociale par l’adaptation des modèles orientaux dans le domaine de la culture matérielle, en conservant tout de même une inspiration occidentale dans les institutions et l’idéologie politique. La communication mène une analyse comparative de la mode vestimentaire et des modèles culinaires.
Adriana Sotropa, « L’histoire de la peinture roumaine et l’Autre. Les “primitifs”, une catégorie à revisiter »
Cette communication présente quelques aspects de la genèse de la peinture roumaine profane, en abordant notamment le portrait. Il s’agit d’un genre nouveau au début du xixe siècle. L’article aborde la réévaluation de ce genre, l’analyse des représentations, tout comme la relecture historiographique de cette production réalisée par ceux qu’on appelle les primitifs de la peinture roumaine. Le caractère hybride de leurs productions a rendu complexe l’interprétation de leurs œuvres dans l’histoire de l’art roumain.
Paolo Tedeschi, « Changer la Belgique en devenant Belges, changer son pays en y retournant. Notes sur l’influence des émigrants aux xixe et xxe siècles »
Cette contribution montre l’influence des processus migratoires et de la circulation des personnes sur la culture des régions les recevant ainsi que les effets du retour dans le pays d’origine. L’objet de l’analyse est représenté par la Belgique et de l’arrivée dans les bassins industriels wallons de dizaines de milliers d’émigrants. Dans la seconde moitié du xxe siècle s’ajoutent les migrants d’élite, c’est-à-dire les fonctionnaires des institutions communautaires. Il s’agit d’un réel métissage dans la société belge.
Christophe Lastécouères, « Fabriquer un nouveau langage monétaire entre France et Espagne (1865-1936). Du culte de l’or à la culture de l’étalon-or »
Cette communication revient sur la culture monétaire de l’Espagne pendant la Restauration bourbonienne (1875-1923) en montrant comment la société 611espagnole, notamment ses couches les moins favorisées, manifeste son attachement à la dimension matérielle de la monnaie en dépit de la standardisation progressive des instruments de paiement et de la modernisation de l’État.
Pascal Griset et Léonard Laborie, « Métissages viticulturels. Circulations transatlantiques, culture matérielle et identité de l’appellation Cahors au début du xxie siècle »
Quels métissages ces circulations suscitent-elles et reflètent-elles en matière de culture matérielle ? La réponse peut être apportée au niveau de la vini-viticulture et donc de l’élaboration d’une boisson destinée à la consommation humaine. Dans quelle mesure et sous quelles formes la production de raisin puis de vin à partir d’une même variété a-t-elle généré par le passé des transferts de plants, de savoirs et de techniques entre les différentes aires de culture et ensuite, au niveau de la commercialisation ?
Mathieu Flonneau, « Premières automobiles et avions pionniers dans l’Europe de la “Belle Époque”. Quelles circulations pour ces nouvelles mobilités ? »
Cette présentation montre comment ont circulé et été hybridés ces moyens de transports naissants dont l’histoire sait maintenant qu’ils ont révolutionné universellement la mobilité. Plusieurs questions se posent : Quels ont été les acteurs de ces manifestations ? Quelles élites ont-elles été mobilisées et quel grand public a-t-il été atteint ? Quelles en furent les conséquences dans la diffusion des innovations technologiques, tant au plan national qu’au niveau international ?
Gaëlle Van Ingelgem, « Mobilités ferroviaires à Bruxelles. Le quartier de la gare comme espace de créations alimentaires »
Les mobilités ferroviaires ont accéléré les processus de globalisation de la culture matérielle au sein de laquelle l’alimentation tient une part considérable. Cette communication propose une entrée originale dans cette problématique en étudiant les modalités d’avènement d’une culture matérielle nouvelle au travers de l’analyse de l’offre alimentaire des quartiers de gare. En effet, ces espaces spécifiques d’échanges et de dialogues, cosmopolites et hétérogènes, en constituent un terrain d’analyse privilégié.
612Michel Figeac, « Le château comme lieu de métissage ou de transfert culturel ? »
Cet article s’intéresse à l’espace castral comme un lieu favorable aux phénomènes de mixité stylistique. La notion de métissage est examinée dans son sens premier qui envisage ce qui est mélangé et qui résulte d’influences culturelles variées. L’article se demande pourquoi le château était un endroit de prédilection pour les influences extérieures. Il identifie les lieux du métissage et examine dans quelle mesure la notion de métissage est une notion opératoire pour la lecture de l’architecture castrale.
Natalia Gonzáles Heras, « Des modèles étrangers dans les maisons des élites sociales à Madrid au xviiie siècle »
Cet article étudie la maison à Madrid, pendant la deuxième partie du xviiie siècle, en tant qu’endroit qui recevait des modèles étrangers (domaines de la culture matérielle) et des pratiques de conduite de ses habitants. Ces lieux ont joué un rôle fondamental comme agents diffusant des nouveautés dans les couches inférieures de la société espagnole.
Pascale Cugy, « “C’est encore pis qu’en France”. Imaginaires exotiques et images de l’Europe à travers la gravure de mode sous Louis XIV »
Apparues dans les années 1670, les gravures de mode parisiennes reflètent la diffusion de produits exotiques dans la société urbaine et leur consommation ostentatoire. Elles font ainsi la promotion de marchandises importées en mettant en avant un mode de vie désirable. Au-delà de la multiplication de la présence visuelle de ces produits sur les gravures, l’article s’intéresse au discours qui les accompagne. Les images de mode sont en effet souvent associées à des quatrains.
Mariela Fargas Peñarrocha, « Circulation du luxe, réseau de la distinction et genre. Les bijoux de Mme Estefania de Requesens (Catalogne-Castille, xvie siècle) »
L’analyse d’un ensemble interdépendant, où sont présents les nombreux bijoux de la maison de Requesens, montre la façon dont ils sont conçus et comment se développent les réseaux de la distinction qui circulent entre les familles. Cette étude examine également quelles leurs relations au genre, car 613les bijoux attestent la présence de plusieurs femmes de pouvoir. Ce travail fait se rejoindre circulation de la culture matérielle et pouvoir des femmes.
Philippe Meyzie, « Goûts et réseaux d’approvisionnement d’un prince européen des Lumières. Le prince Xavier de Saxe »
À partir de l’étude de l’abondante correspondance et des livres de dépenses du prince Xavier de Saxe conservés aux Archives départementales de l’Aube, cette communication s’interroge sur la manière dont cet aristocrate participe à la circulation des objets et des modèles de consommations (denrées alimentaires, vêtements, vins, objets d’art) lors de ses pérégrinations à travers l’Europe ou lors de ses séjours dans son château de Pont-sur-Seine.
Richard Flamein, « Faux et usage de faux. L’exotisme de convention dans les mobilités sociales modernes »
Quelle place occupe l’objet exotique dans les mobilités sociales de l’époque moderne ? Quels en sont la signification, la symbolique, les usages sociaux ? Comment relier aux processus de distinction l’appropriation, l’hybridation, voire le dévoiement de l’objet métis ? Du xviie au début du xixe siècle, l’expansion des univers matériels incorpore le curieux, le rare, l’étrange ou l’exotique dans des processus de mobilité de plus en plus diversifiés. Cette expansion s’accompagne d’un procès de relecture.
Matthieu Magne, « “Je vous envoye l’échantillon du galon de livrée”. Culture aristocratique et circulations matérielles au sein d’une grande famille de la monarchie des Habsbourg (1770-1848) »
Les inventaires, registres comptables et egodocuments laissés par la maison princière des Clary-Aldringen à Vienne et en Bohême livrent les traces d’une culture matérielle reposant sur la capacité à circuler et à faire circuler qui distingue les grands nobles de la monarchie des Habsbourg. Équipages et livrées supportent d’intenses mobilités structurées autour de la saisonnalité entre le palais viennois et les domaines de Teplitz situés entre Dresde et Prague où la famille possède également un palais.
614Helen Bieri Thomson, « L’impact d’un mariage anglais sur la culture matérielle d’un château du Pays de Vaud en Suisse »
En comparant le journal et l’inventaire des biens avec les archives d’autres châteaux vaudois, on constate que Prangins présente une culture matérielle qui relève de la tradition anglaise plutôt que de celle, française, qui donne le ton dans cette région. Cette particularité s’explique par le mariage du baron avec une jeune femme de la noblesse anglaise. La contribution montre comment cette union entraîne une circulation d’objets et de richesses matérielles dans toute l’Europe.
François Cadilhon, « Le marché du luxe et les cercles parisiens à la Belle Époque »
La réception des étrangers, venus d’Angleterre, de Belgique, d’Italie, de l’empire des Habsbourg, de Russie ou d’Amérique, venait conforter des réseaux internationaux soigneusement construits. Les annuaires imprimés offraient ensuite au public une liste officielle mais permettaient aussi aux meilleurs marchands français de proposer leurs productions à travers des encarts publicitaires aux amateurs avertis ou aux curieux de passage.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-06595-1
- EAN : 9782406065951
- ISSN : 2261-1851
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-06595-1.p.0605
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 19/06/2017
- Langue : Français