Établissement du texte
- Publication type: Book chapter
- Book: Théâtre. Tome I
- Pages: 379 to 380
- Collection: French Theatre Library, n° 67
établissement du texte
À l’instar du Babillard, Le Français à Londres connaît de nombreuses éditions, tant en France qu’à l’étranger. Parmi celles-ci, celle de Prault en 1746 est la dernière parue du vivant de Boissy, à laquelle il paraît plausible que l’auteur ait mis la main :
LE / FRANÇOIS / A LONDRES, / COMÉDIE / De MonsieurDe Boissy. / Représentée pour la premiere fois par les Comédiens / François, le 19 Juillet 1727. / Troisième Edition, revûe et corrigée par l’Auteur. / Le prix est de vingt-quatre sols. / A PARIS, / Chez Pierre Prault, Quay de Gêvres, / au Paradis / M.DCC.XLVI. / Avec Approbation et Privilége du Roy.
Elle sert donc de texte de base pour cette édition. Outre Néaulme, 1758, décrit dans l’introduction générale, les autres versions du Français consultées pour l’établissement du texte sont :
LE / RANÇOIS (sic) / A LONDRES, / COMEDIE. / Par MR DE BOISSY. / A PARIS, / Chez les Freres BARBOU, rue saint / Jacques, près la Fontaine Saint Benoît, / aux Cigognes. / MDCCXXVII. / avec approbation et privilege du roy.
LE / FRANÇOIS / A LONDRES, / COMEDIE. / De MonsieurDe Boissy. / Représentée pour la premiere fois par les / Comédiens François, le 19 Juillet 1727. / Seconde Edition, revûe et corrigée par l’Auteur. / Le prix est de vingt-quatre sols. / A PARIS, / Chez Prault Pere, Quay de Gêvres, / au Paradis / M.DCC.XXXV. / Avec Approbation et Privilege du Roy.
LE / FRANÇOIS / A LONDRES, / COMEDIE. / Par MR DE BOISSY. / A UTRECHT, / Chez ETIENNE NEAULME, / MDCCXXXIII.
380LE FRANÇOIS / A LONDRES, / COMEDIE EN UN ACTE / PAR MONSIEUR / DE BOISSY, / VIENNE EN AUTRICHE, / Chez Jean Pierre van Ghelen, Imprimeur de la / Cour de sa Majesté Imperiale et Royale. / MDCCLIII.
LE / FRANÇAIS / A LONDRES, / COMEDIE. / Par M. DE BOISSY. / A UTRECHT, / Chez ETIENNE NEAULME, / M.DCC.LVI.
Les variantes que l’on constate entre ces différentes éditions sont, de façon peut-être surprenante, très peu nombreuses. Elles portent pour la plupart sur la ponctuation, quand elles ne concernent des lacunes comblées au fil du temps (notamment des oublis de didascalies). L’évolution la plus notable a lieu entre la première édition, chez Barbou (1727) et la seconde (Prault, 1735). Une fois cette correction faite, on peut supposer que Boissy ne revient plus sur le texte, qui n’évolue, dès lors, qu’au gré des pratiques orthographique et typographiques des imprimeurs, et non selon la volonté de l’auteur.