![Baron (Michel) - Théâtre complet. Tome II - Glossaire](https://classiques-garnier.com/images/Vignette/IgnMS03b.png)
Glossaire
- Publication type: Book chapter
- Book: Théâtre complet. Tome II
- Pages: 423 to 438
- Collection: French Theatre Library, n° 45
GLOSSAIRE
Désignations abrégées des titres des pièces
Andrienne |
L’Andrienne |
Coquette |
La Coquette et la fausse prude |
Enlèvements |
Les Enlèvements |
Fortune |
L’Homme à bonne fortune |
Jaloux |
Le Jaloux |
Pères |
L’École des pères |
Tuileries |
Le Rendez-vous des Tuileries ou Le Coquet trompé |
T1 désigne le premier volume de la présente édition du théâtre de Michel Baron ; T2 désigne le second volume.
Désignations abrégées
des titres des dictionnaires consultés
pour la constitution de ce glossaire
Académie |
Le Dictionnaire de l’Académie Française, Paris, chez la veuve de Jean Baptiste Coignard, imprimeur ordinaire du Roi, & de l’Académie Française, 1694. |
Furetière |
Antoine Furetière Dictionnaire universel, contenant généralement tous les mots français tant vieux que modernes, et les termes de toutes les sciences et les arts…, recueilli et compilé par feu Messire Antoine Furetière, abbé de Chalivoy, de l’Académie Française, tomes I-III, La Haye, A. et. R. Leers, 1690. |
424
Leroux |
Philibert-Joseph Leroux Dictionnaire comique, satirique, critique, burlesque, libre et proverbial. Avec une explication très fidèle de toutes les manières de parler, burlesques, comiques, libres, satiriques, critiques et proverbiales, qui peuvent se rencontrer dans les meilleurs auteurs, tant anciens que modernes. Le tout pour faciliter aux étrangers, et aux Français mêmes, l’intelligence de toutes sortes de livres, nouvelle édition revue et augmentée, Pampelune, 1786. |
Littré |
Émile Littré Dictionnaire de la langue française, Paris, Gallimard Hachette, 1964, [1873-1877]. |
Livet |
Charles Livet Lexique de la langue de Molière comparée à celle des écrivains de son temps avec des commentaires de philologie historique et grammaticale, tomes I-II, Paris, Imprimerie Nationale, 1895. |
Richelet |
Pierre Richelet Dictionnaire français : contenant les mots et les choses, plusieurs nouvelles remarques sur la langue française, ses expressions propres, figurées et burlesques, la prononciation des mots les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes, Genève, J.-H. Widerhold, 1680. |
Abhorrer : « Avoir en horreur, en aversion. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (II, 10) ; T2 : Jaloux (I, 4, v. 196).
Adresse : « Dextérité, industrie, de celui qui est adroit et subtil, soit de la main, soit du corps […] se dit figurément de la subtilité de l’esprit. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (IV, 1).
Affubler : « Couvrir, envelopper la tête, le visage, le corps, de quelque habillement, de quelque voile. […] Il est du style familier. » (Académie, 1762) – T1 : Jaloux (IV, 2, v. 1245).
Alambiquer l’esprit, s’ : « Dans le style bas et comique, signifie troubler l’esprit de quelqu’un. S’ALAMBIQUER. Mot figuré en usage seulement dans le style bas et comique. C’est s’embarrasser, s’épuiser l’esprit à force de réflexions. Il prend plaisir à s’alambiquer l’esprit de mille chimères. (Scaron. Rom. Com. Tom. I) Sans nous alambiquer, servons-nous-en, qu’importe. (Mol. Étourd. Com.) » (Furetière, 1690) – T2 : Jaloux (III, 12, v. 1010).
Alarme : « Se dit aussi figurément pour toutes sortes d’appréhensions bien ou mal-fondées. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (II, 2) ; T2 : Jaloux (I, 4, v. 131).
Amant : « Autrefois, on disait un amoureux ; aujourd’hui, l’on dit un amant car le mot d’amoureux n’est plus qu’adjectif, comme : un homme amoureux, il est amoureux. C’est ainsi qu’a parlé M. Racine : Si Titus a parlé, Titus est amoureux. (Béren.) » (Livet, 1895) – T1 : Coquette (I, 4), (II, 5), (II, 7).
Amuser, s’ : « S’occuper par simple divertissement, et pour ne se pas ennuyer […] On dit dans le discours familier, à quoi vous amusez-vous de parler à un fou ? pour dire, de quoi vous avisez-vous ? » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (III, 1).
Appas : « Au pluriel, se dit particulièrement en poésie, et signifie charmes, attraits, agrément, ce qui plaît. […] Il se dit encore plus particulièrement
425en parlant des attraits et de la beauté des femmes. » (Académie, 1694) – T2 : Andrienne (IV, 5, v. 1177 ; V, 5, v. 1521) ; Jaloux (I, 7, v. 303) ; Pères (I, 4, v. 400).
Apoplexie : « Maladie qui attaque le cerveau et ôte tout à coup le mouvement et le sentiment. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (II, 1).
Après-dînée : « L’espace du temps qui est depuis le dîner jusqu’au soir. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (II, 7).
Assassiner : « Il se dit aussi figurément par exagération, pour dire, importuner excessivement. Il assassine tout le monde de compliments, de cérémonies. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (III, 1).
Attache : « Attache de diamants, assemblage de diamants formé de plusieurs parties unies ensemble. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Fortune (II, 3).
Attirail : « Assortiment de choses diverses nécessaires pour certains usages. Attirail de chasse, de guerre, de toilette. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Fortune (IV, 1).
Bailler belle : « Il est plus ordinaire en cette phrase. Vous me la baillez belle, qui veut dire, Vous voudriez bien m’en faire accroire. Il est bas. » (Académie, 1694) – T2 : Pères (IV, 2, v. 1064).
Barbon : « Vieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne, et qui les empêche autant qu’il peut […] Se dit aussi de ceux qui sont pédants, mal propres et bourrus. Cet homme n’a que vingt-cinq ans, et est déjà barbon. Balzac en a fait une raillerie très agréable dans un traité qu’il a intitulé Le Barbon. (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (prologue, 8).
Baste : « Mot dérivé de l’italien. Pour dire, c’est assez, il suffit. Baste, laissons-là ce chapitre. (MOL. Méd. malgré lui) » (Leroux, 1786) – T1 : Tuileries (I, 3) ; T2 : Andrienne (I, 1, v. 215) ; Perès (V, 1, v. 977).
Bélître : « Gros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension, des coquins qui n’ont ni bien ni honneur. » (Furetière, 1690). « Injure, qui a la même signification que tous ces autres mots, gueux, belître, fripon, maraud. » (Leroux, 1786) – T1 : Fortune (IV, 10).
Blanc, mettre du : « Signifie aussi, une sorte de fard dont quelques femmes se servent. » (Académie, 1694). « Se dit substantivement. Mettre du blanc, pour dire du fard. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 10).
Bleus, contes : « Le vulgaire appelle conte au vieux loup, conte de vieille, conte de ma mère l’oye. Conte de la cigogne, à la cigogne, conte de peau d’âne. Conte à dormir debout. Conte jaune, bleu, violet. Conte borgne. Des fables ridicules telles que font celles dont les vieilles gens entretiennent et amusent les enfants. » (Académie, 1694) – T2 : Pères (II, 7, v. 540).
Bouche, garder pour la bonne : « On dit aussi Garder une chose pour la bonne bouche, pour dire, La garder pour la dernière, et pour la plus agréable. […] Et on s’en sert quelquefois en mauvaise part. » (Académie, 1694) – T1 : Enlèvements (12) ; Fortune (I, 6).
Bouchon : « Est un nom de cajolerie qu’on donne aux petits enfants, aux jeunes 426filles de basse condition. Mon petit cœur, mon petit bouchon. » (Furetière, 1690) – T2 : Andrienne (III, 4, v. 928).
Bourbier : « Lieu plein de bourbe où on enfonce, et dont on a peine à se retirer […] Se dit fig. des embarras où on se trouve, des affaires fâcheuses dont on a peine à sortir. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (II, 1).
Boutter (se boutter en peine) : « Vieux mot, qui était autrefois fort en usage, comme il paraît par ses composés et ses dérivés ; mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysans : Et en Picardie il signifie mettre. Boutez vous là. Boutez votre chapeau. » (Furetière, 1690). « Se bouter. Pour se mettre, se transporter. Je nous sommes boutés dans une barque. (Mol. Festin de Pierre.) Se bouter, est un mot paysan. » (Leroux, 1786) – T1 : Enlèvements (12).
Branle : « Agitation de ce qui est remué, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. […] On dit aussi figurément, Mettre en branle, pour dire, Mettre dans une certaine disposition. On a si bien fait, qu’enfin on l’a mis en branle de terminer cette affaire. Et, Mettre les autres en branle, pour dire, Les mettre en train, les mettre en mouvement. » (Académie, 1762) – T2 : Andrienne (III, 8, v. 1068).
Briser : « Lorsqu’on veut empêcher quelqu’un de continuer un discours qui déplaît, et lui imposer silence, on dit : Brisons là. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (prologue, scène 8).
Butor : « Espèce de gros oiseau qui vit dans les marécages, et mettant son bec dans l’eau fait un bruit semblable au meuglement d’un taureau. On dit fig. d’une personne stupide, C’est un vrai butor, c’est une vraie butorde. » (Académie, 1694) – T1 : Enlèvements (12).
Cabaret : « Taverne, maison où l’on donne à boire et à manger à toutes sortes de personnes en payant. » (Académie, 1694) – T1 : Enlèvements (2) ; Fortune (I, 6) ; T2 : Pères (IV, 2, v. 1064).
Cachet : « Petit sceau qui porte une gravure particulière de quelques armes ou chiffres qu’on imprime sur de la cire, ou du pain à chanter, pour empêcher qu’on n’ouvre un paquet fermé et marqué de cette empreinte. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (I, 13) ; (I, 15).
Carogne : « Femme de mauvaise vie. C’est une carogne. […] On appelle ainsi par injure, une femme débauchée. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (II, 5).
Caution, être : « On dit figur. être caution, ou se rendre caution, d’une chose, pour dire, qu’on assure qu’elle est véritable, ou qu’elle se fera. » (Académie, 1694) – T1 : Pères (II, 7, v. 547).
Cavalier : « Se dit aussi d’un galant qui courtise, qui mène une dame. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (III, 1), (III, 8), (III, 9).
Celer : « Cacher, taire. » (Académie, 1694) – T2 : Jaloux (III, 9, v. 1180).
Chaise : « On appelle aussi chaise une espèce de siège fermé et couvert, dans lequel on se fait porter par deux hommes. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (I, 4), (II, 2), (II, 8) ; Fortune (IV, 5), (IV, 10) ; T2 : Jaloux (I, 1, v. 8), (III, 1, v. 738).
Chansonner : « Faire des chansons contre quelqu’un. » (Académie, 1694) – T2 : Jaloux (I, 1, v. 30).
Chère, faire bonne : « Traitement de table, manière de traiter à table. […] Il signifie aussi, accueil, réception. » (Académie, 1694) – T2 : Pères (I, 1, v. 35), (II, 11, v. 606), (III, 6, v. 837), (V, 4, v. 1433).
427Chicaner : « Pour disputer, inquiéter, chercher querelle et dispute. » (Leroux, 1786) – T1 : Tuileries, (I, 2).
Coiffe : « Espèce de couverture de tête. Les Coiffes dont les femmes se servent, et dont elles se couvrent la tête quand elles sortent de chez elles, sont ordinairement de taffetas noir. » (Académie, 1762) – T1 : Tuileries (III, 6) ; T2 : Jaloux (I, 3 ; IV, 16 v. 1313).
Coiffé, être coiffé de : « Se dit figurément en choses morales et spirituelles, et signifie, s’entêter, se préoccuper en faveur de quelque chose. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 4).
Colin-maillard : « Jeu de société où l’un des joueurs, ayant les yeux bandés, cherche à attraper les autres à tâtons et à les reconnaître. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Fortune (V, 3), (V, 4), (V, 5).
Comédie, donner la : « On dit, d’un homme ridicule et extravagant, que Partout où il va il donne la comédie. » (Académie, 1694). « Se dit par extension de toute action plaisante, ou ridicule, qui se fait en compagnie. Cet homme est un extravagant. qui donne la comédie à tout le monde. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (II, 14).
Compère : « Se dit en discours ordinaire, de ceux qui sont bons amis et familiers ensemble […] On dit aussi burlesquement de quelqu’un, c’est un Compère, pour dire, c’est un homme fin, habile et intelligent en son métier. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (III, 13).
Compétence : « Concurrence ou égalité pour pouvoir contester l’un contre l’autre. Il n’y a point de compétence entre un Bourgeois et un Seigneur, entre le Prince et son sujet. » (Furetière, 1690) – T1 : Enlèvements (3).
Conjecture : « Jugement probable, opinion que l’on fonde sur quelques apparences touchant une chose obscure et incertaine. » (Académie, 1694) – T2 : Andrienne (III, 3, v. 868) ; Jaloux (I, 5 v. 228).
Conséquence : « Il se prend aussi pour, importance. Un homme de conséquence. […] une affaire de nulle conséquence. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (II, 8), (IV, 8) ; T2 : Jaloux (II, 1, v. 383), (IV, 16 ; lettre).
Coqueluche : « Espèce de maladie populaire qui est une espèce de rhumatisme qui attaque la tête et les épaules. […] On dit fig. qu’une personne est la coqueluche de la Cour, du beau monde, de la ville, pour dire, qu’elle est fort en vogue, et qu’elle est extrêmement à la mode. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (II, 2).
Coquet : « Qui est galant, qui se pique de se faire aimer, et de plaire aux dames. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (II, 9) ; Tuileries (prologue, 11), (I, 4).
Coquette : « Dame qui tâche de gagner l’amour des hommes. Les coquettes tâchent d’engager, et ne veulent point s’engager. Ménage après Pasquier dérive ce mot de coc. Mais il vient plutôt de coquart, vieux mot François qui signifie un jaseur, parce que les coquets sont des babillards qui ont des frivoles entretiens. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (II, 2) ; Coquette (II, 6) ; Fortune (I, 11) ; T2 : Andrienne (III, 3, v. 875).
Coquin/e : « Terme injurieux qu’on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante, qui n’ont aucun sentiment d’honnêteté […] Se dit aussi d’un poltron, d’un homme qui fait 428quelque action lâche, ou infâme. » (Furetière, 1690) – T1 : Enlèvements (20) ; Tuileries (prologue, 2), (I, 2), (I, 5), (II, 15) ; Coquette (III, 14), (V, 9) ; Fortune (II, 11), (IV, 9), (IV, 10), (V, 8) – T2 : Andrienne (II, 7, v. 774), (III, 2, v. 788), (V, 3, v. 1458) ; Jaloux (I, 2, v. 57) ; Pères (I, 4), (II, 4), (IV, 2), (IV, 13).
Corner (aux oreilles) : « On dit aussi, Corner aux oreilles de quelqu’un, pour dire, lui souffler aux oreilles, lui insinuant et suggérant importunément quelque chose. […] On dit encore figurément, d’une personne qui entend de travers ce qu’on lui dit, que Les oreilles lui cornent. » (Académie, 1694) – T2 : Jaloux (IV, 3, v. 1084).
Courroux : « Colère. Son plus grand usage est dans le genre sublime et dans la poésie. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (prologue, 14) ; – T2 : Andrienne (V, 4, v. 1469) ; Jaloux (I, 4, v. 149 ; II, 1, v. 377 ; II, 15, v. 724 ; III, 8 v. 910 ; III, 9, v. 949 ; IV, 10, v. 1213 ; V, 1, v. 1367 ; V, 6, v. 1507 ; V, 12, v. 1623 ; V, 14, v. 1651).
Court, demeurer : « Quand il apprit cette nouvelle, il demeura tout court, il changea de dessein. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (II, 3), (V, 8).
Crocheteur : « Portefaix, qui porte les crochets. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (II, 5) ; T2 : Andrienne (I, 1 didascalie).
Déchirer : « Il sign. aussi fig. médire. Déchirer son prochain. Déchirer la réputation de son prochain. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (II, 11).
Degré : « Terme d’architecture. Escalier […] Un petit degré est fort commode pour dégager les appartements. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (IV, 4).
Désabuser : « Détromper quelqu’un, lui faire connaître ses erreurs. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (I, 4), (IV, 14) ; Fortune (II, 6), (III, 1), (III, 5), (III, 8) – T2 : Andrienne (III, 8, v. 1050).
Désobliger : « Faire déplaisir ou tort à quelqu’un, lui rendre un mauvais office. […] Il ne se dit guère que des médiocres offenses. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (IV, 3).
Desservir : « Signifie aussi, rendre de mauvais offices à quelqu’un. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (IV, 1).
Détromper : « Désabuser, tirer d’erreur. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (I, 1), (III, 2), (V, 3) – T2 : Jaloux (V, 11, v. 1588) ; Pères (IV, 5, v. 1102).
Dette, avouer la : « On dit proverbialement, qu’un homme avoue, confesse la dette, pour dire, qu’il est convaincu, qu’il reconnaît qu’il a tort. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (V, 5).
Diable (Faire le diable à quatre) : « On dit aussi, Faire le diable à quatre, pour dire, faire merveille. » (Académie, 1694) – T2 : Pères (II, 9, v. 569).
Diantre : « Terme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le diable. On dit aussi absolument d., par manière d’exclamation. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (prologue, 10), (II, 2) (II, 5), (III, 11) ; Enlèvements (2), (11), (15) ; Coquette (I, 8), (II, 5), (II, 12), (IV, 3), (IV, 5) ; Fortune (II, 2), (V, 1) ; T2 : Andrienne (II, 3, v. 539) ; Pères (IV, 2, v. 1081).
Donner dans le panneau : « C’est-à-dire se laisser tromper, croire légèrement ce qu’on nous dit pour nous attraper. » (Richelet, 1680) – T1 : Coquette (III, 12) ; Fortune (I, 2), (III, 2), (V, 2) ; T2 : Pères (IV, 1, v. 979).
429Donner ordre : « On dit, Mettre ordre, donner ordre, apporter ordre, pour dire, pourvoir. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 1) ; Fortune (I, 1), (I, 4), (II, 10).
Drille : « Gueux, coureur, vaurien, vagabond, filou. » (Leroux, 1786) – T2 : Pères (V, 6, v. 1514).
Écritoire : « Petit meuble portatif où l’on met tout ce qu’il faut pour écrire. Écritoire de poche, de bureau. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Coquette (I, 11), (II, 6) ; Fortune (III, 10).
Embourber : « Se dit aussi figurément, en parlant de ceux qui s’embarrassent dans de méchants affaires. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (III, 2).
Enferrer, s’ : « On dit figurément, qu’un homme s’est enferré lui-même, lorsque dans un discours, dans un interrogatoire il a dit quelque chose qui fait contre lui, qui ruine sa cause, qui le rend coupable. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (V, 3).
Entendu, faire l’ : « On dit aussi, qu’un homme fait l’entendu, lors que mal à propos il fait le capable, ou qu’il a une grande vanité. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (prologue, 10).
Entêter : « Être entêté d’un homme ou d’une femme, c’est les avoir toujours en la tête ; c’est ce qu’on disait autrefois en être coiffé ; c’est aussi ce qu’on dit en être infatué, c’est-à-dire en bon français, en être fou. » (Livet, 1895) – T1 : Enlèvements (2).
Essuyer : « Se dit aussi fig. en parlant des périls qu’il faut surmonter en s’y exposant. Essuyer tout le canon, toute la mousqueterie d’une place […] On dit aussi fig. Essuyer des affronts. essuyer la honte, essuyer des reproches, pour dire, les souffrir. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 6), (I, 9) ; Fortune (I, 8).
Estoc : « C’était autrefois une épée longue et étroite qui ne servait qu’à percer. Estoc, se prend aussi, pour la pointe d’une épée en cette phrase. Frapper d’estoc et de taille. » (Académie, 1694) – T2 : Jaloux (IV, 11, v. 1246).
Étriller : « On dit figur. étriller quelqu’un, pour dire, le battre. » (Académie, 1694) – T1 : Enlèvements (18).
Étrivières : « Courroie de cuir par laquelle les étriers sont suspendus […] Donner les étrivières, c’est, châtier des valets de livrée, les fouetter avec ses étrivières. On dit aussi qu’un homme s’est laissé donner les étrivières, quand il a souffert quelque affront, quelque indignité, lorsque par sa lâcheté il se soumet à tout ce qu’on veut. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (III, 1).
Évent, sentir l’ : « Impression ou action de l’air qui change la qualité de la plupart des choses. […] Le vin prend mauvais goût, quand on le laisse à l’air, à l’évent. » (Furetière, 1690) – T2 : Pères (III, 6, v. 845).
Expédient : « Signifie quelquefois, utile. Il est expédient pour la république de bannir ce séditieux. » (Furetière, 1701) – T1 : Jaloux (I, 3, v. 128).
Extrémité : « Il signifie aussi, le dernier point, le plus triste état où l’on puisse être réduit. […] Se dit aussi, d’un homme qui va toujours à l’excès. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 2) ; Jaloux (I, 4, v. 204) ; T2 : Pères (IV, 7, v. 923).
Faquin : « Terme de mépris et d’injure qui se dit d’un homme de néant, d’un homme qui fait des actions indignes d’un honnête homme. » (Académie, 1694) – T2 : Andrienne (V, 3, v. 1457).
430Faribole : « Pour bagatelle, niaiserie, amusement, sottise, folie, chose de rien. » (Leroux, 1786) – T1 : Fortune (V, 8).
Fat : « Adjectif, sans féminin. Impertinent, sans jugement. Cet homme est bien fat. Il se met plus ordinairement au substantif. C’est un grand fat. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (II, 14), Coquette (I, 2) Fortune (IV, 7).
Fi/Fy : « Particule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l’aversion qu’on a pour quelque personne ou quelque chose. […] Ce terme est bas. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (prologue, 10) ; Coquette (II, 9), (III, 10) ; Fortune (I, 10), (III, 13), (IV, 1), (IV, 9) ; – T2 : Pères (III, 6, v. 831).
Fieffé : « Il est aussi adjectif, et ne se dit qu’avec des substantifs qui marquent un vice, et il signifie, que ce vice est au suprême degré. Fripon fieffé. Ivrogne fieffé. Coquette fieffée. » (Académie, 1762). « On dit aussi par injure et exagération, un coquin fieffé, une coquette fieffée, de ceux qui font profession d’être malhonnêtes gens, ou qui sont galantes de profession. » (Furetière, 1690) – T2 : Jaloux (III, 5, v. 854), (III, 11, v. 1005).
Fonds, faire : « Faire fonds sur quelqu’un, c’est s’assurer sur sa parole, sur sa bonne foi. » (Furetière, 1690) – T2 : Andrienne (I, 5, v. 319).
Fortune : « Maintenant on appelle Fortune ce qui arrive par hasard, qui est fortuit et imprévu. […] Se dit aussi de ce qui advient inopinément et contre l’opinion et la cause efficiente […] signifie aussi l’établissement, le crédit, les biens qu’on a acquis par son mérite, ou par hasard. » (Furetière, 1690) – T1 : Enlèvements (2), (7) ; Tuileries (I, 8) ; Fortune (III, 3) ; – T2 : Andrienne (I, 7, v. 412), (III, 8, v. 1064), (IV, 8, v. 1071, v. 1289) ; Jaloux (II, 10, v. 532), (IV, 10, v. 1212), (IV, 11, v. 1264) ; Pères (II, 7, v. 550, v. 552), (III, 7, v. 932), (IV, 10, v. 1174, v. 1242).
– bonne fortune – « On appelle encore en termes de galanterie, bonne fortune, les derniers faveurs d’une dame, qui d’ailleurs passe pour prude. […] Se dit non seulement de l’élévation en biens et en honneurs, mais aussi des accidents ou rencontres favorables et avantageuses qui arrivent dans la vie. On le dit encore des conquêtes amoureuses. » (Furetière, 1690) – T1 : Enlèvements (2) ; Fortune (II, 8), (IV, 6), (IV, 12), (V, 8).
– faire contre fortune bon cœur – « Contre fortune bon cœur, pour dire, qu’il faut de la constance dans les adversités […] Se dit proverbialement […] Contre fortune bon cœur, pour dire, que le courage et la constance mettent à couvert de tous les revers de fortune. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (V, 2).
Fourbisseur : « Artisan qui garnit, monte et vend de toutes sortes d’épées. » (Richelet, 1680) – T1 : Coquette (II, 6).
Fredaine : « Pour frasque, tour éveillé, vie un peu débauchée, faute, espièglerie. » (Leroux, 1786) – T1 : Enlèvements (7).
Fronder : « Se dit aussi fort communément depuis le parti de la Fronde, pour signifier, Contredire, combattre, réfuter. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 12) ; T2 : Jaloux (I, 3, v. 79).
Galant : « Un amoureux ; un jeune homme élégant et à la mode […] ne se dit communément que des jeunes personnes, et il marque qu’il y a dans leur manière de vivre quelque 431chose de trop éveillé, et approchant du fripon, sans aller au criminel. » (Livet, 1895) – T1 : Tuileries (III, 5) ; Enlèvements (16) ; T2 : Andrienne (IV, 3, v. 1151) ; Jaloux (I, 3, v. 97) ; Pères (II, 7, v. 546) ; (V, 8, v. 1590).
Galimatias : « Discours obscur et embrouillé où on ne comprend rien […] on le dit aussi des affaires fort embarrassées, et des maisons qui sont en trouble et en désordre. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (I, 2) ; Fortune (II, 3).
Gausser, se : « Pour se moquer, railler, plaisanter. » (Leroux, 1786) – T1 : Enlèvements (12).
Goutte, suer à grosse : « Pousser quelque humeur au dehors du corps par les pores. Les ouvriers qui travaillent par la chaleur suent à grosses gouttes. » (Furetière, 1690) – T2 : Jaloux (I, 7, v. 324).
Grec, être : « Pour habile, rusé, entendu, expérimenté, sans pareil et sans égal, être fait et rompu dans quelqu’affaire, fin, subtil. » (Leroux, 1786) – T1 : Fortune (IV, 12).
Griefs d’appel : « En termes de pratique, on appelle griefs, les écritures que l’on fait pour montrer en qui on a été lésé par une sentence dont on est appelant. Donner des griefs. Griefs et contredits. Réponse à griefs. Griefs d’appel. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 5).
Grison : « Se dit aussi par raillerie des laquais de gens de qualité qui ne portent point de couleurs, et qui leur servent d’espions ou de messagers secrets. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 6) ; Tuileries liste des acteurs ; (I, 4), (II, 3).
Guenon : « Petit singe femelle que les Dames de qualité prennent plaisir de nourrir […] on appelle aussi g., une femme vieille ou laide, quand on lui veut dire quelque injure. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (II, 13).
Guet : « Action par laquelle on observe, on épie ce qui se passe, ce qui se fait. Il est au guet pour voir ce qui se passe. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (IV, 10).
Gueux : « Qui demande l’aumône […] se dit aussi hyp. de ceux qui n’ont pas assez de biens de fortune pour soutenir leur naissance et leur qualité, et aussi de tout ce qui marque quelque indigence. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (I, 8).
Guichet : « Petite porte auprès d’une plus grande, ou qui fait partie de la grande. Quand les portes des villes sont fermées, on entre par le guichet. […] Se dit aussi d’un petit passage dans une ville. » (Furetière, 1690) – T2 : Pères (IV, 2, v. 1063).
Hanneton (étourdi comme un) : « Il est étourdi comme un hanneton. Se dit d’un homme prompt, et qui fait les choses inconsidérément. » (Leroux, 1786) – T1 : Coquette (V, 1).
Hardes : « Ce mot n’ayant pas de singulier signifie tout l’équipage d’une personne, comme habits, linge, coffre. » (Richelet, 1680) – T1 : Fortune (IV, 9).
Hobereau/houbereau : « Se dit fig. et ironiquement des petits nobles de campagne qui n’ont point de bien, et qui vont manger les autres ; et aussi de ceux qui sont apprentis et novices dans le monde. » (Furetière, 1690) – T1 : Enlèvements (2).
Honnêtetés : « Civilité, manière d’agir polie, civile et pleine d’honneur, procédé honnête et qui marque de la bonté. » (Richelet, 1680) – T1 : Coquette (III, 6), (IV, 8), (V, 3).
432Hôte, compter sans son : « Compter sans son hôte. Pour se méprendre, se tromper, faire mal son compte, se reposer sur la réussite d’une chose sans savoir auparavant si elle arrivera heureusement à la fin. » (Leroux, 1786) – T1 : Enlèvements (7).
Hypothèque (ou Hipothèque) : « C’est une composition de jus de cerise, de sucre, de clou et de cannelle que distribuent en gros les vendeurs d’eau de vie de Paris, et que les vendeuses d’eau de vie des coins des rues de Paris distribuent en détail dans de petites tasses à ceux qui en veulent. » (Richelet, 1680) – T1 : Tuileries (I, 1).
Impudent : « Effronté, qui n’a point de pudeur, qui a perdu toute sorte de pudeur, toute sorte de honte […] Il se dit aussi, des actions, et des paroles qui blessent la pudeur, qui sont trop libres, trop hardies. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (II, 5).
Incontinent : « Sur l’heure, dans un moment. » (Furetière, 1690) – T1 : Enlèvements (I, 14) ; T2 : Jaloux (I, 4, v. 169), (II, 12, v. 669).
Jarnie/jarnis/jarny : « Espèce de serment ou jurement. » (Leroux, 1786) – T1 : Tuileries (prologue, 5), (I, 1).
– jarni-bleu, jarniguenne – « Jarnidieu, Jarnibleu, et par ellipse, Jarni, sorte de jurement. […] Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguenne. […] Corruption de je renie Dieu. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Enlèvements (12), (21) ; T2 : Pères (II, 9, v. 570).
Jaser : « Parler indiscrètement, révéler un secret, une chose cachée. Jaseur. Qui parle beaucoup, ou indiscrètement. » (Furetière, 1690) – T2 : Andrienne (II, 3, v. 565).
Jean (gros) : « dans le style satirique signifie cocu, conard. » (Leroux, 1786) – T1 : Tuileries (prologue, 8).
Justaucorps : « Espèce de veste qui va jusqu’aux genoux, qui serre le corps, et montre la taille. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 11), (III, 10), (IV, 9), (IV, 11), (IV, 12).
Ladrerie : « Signifie figurément, une Vilaine et sordide avarice. » (Académie, 1762) – T2 : Andrienne (II, 7, v. 742).
Lansquenet : « Sorte de jeu de cartes qui ne se joue ordinairement que par des laquais et par de petites gens. Ce jeu se joue à 2 ou à plusieurs personnes. On donne une carte à chacun des joueurs et sur cette carte on couche ce qu’on veut jouer. Ensuite celui qui donne, retourne le reste du jeu de cartes et gagne lorsqu’il retourne une carte pareille à celle qu’il a donnée à quelqu’un des joueurs. » (Richelet, 1680) – T1 : Tuileries (I, 3), (II, 10), (II, 14), (III, 2).
Larcin : « C’est l’action de prendre et de s’approprier injustement le bien d’autrui contre la volonté du maître et sans qu’il le sache. » (Richelet, 1680) – T1 : Tuileries (II, 5) ; T2 : Jaloux (III, 7, v. 871).
Larder : « Larder ses discours, ses écrits de citations, de mots grecs ou latins, etc. faire, en parlant, en écrivant, un usage trop fréquent de citations, de mots grecs ou latins. » (Littré, 1873-1877) – T2 : Jaloux (V, 2, v. 1423).
Larron : « Qui prend le bien d’autrui en cachette, ou avec subtilité […] se dit en général quelquefois d’un malfaiteur, d’un criminel. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (III, 9).
433Laver la tête : « On dit aussi prov. et fig. Laver la tête à quelqu’un, pour dire, lui faire une sévère réprimande. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (III, 2).
Libertinage : « L’état d’une personne qui témoigne peu de respect pour les choses de la religion. […] Il se prend quelquefois pour débauche et mauvaise conduite. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (II, 5).
Loisir, avoir le : « L’état d’une personne qui est dans l’oisiveté, ou qui n’a rien à faire qui l’empêche de disposer de son temps comme il lui plaît […] Il signifie aussi, Un espace de temps suffisant pour faire quelque chose. Je n’en ay pas eu le loisir. » (Académie, 1694) – Pères (II, 6), (III, 4).
Lorgner : « Regarder quelqu’un de travers et du coin de l’œil ; ce qui se fait quelquefois par mépris, par haine, par orgueil. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (III, 2).
Loup : « Est aussi une espèce de masque dont les femmes se servent depuis quelques temps. Il n’est point attaché, et elles le tiennent avec un bouton dans la bouche. Il prend depuis le front jusques sous le menton, à la différence des masques quarrés, qu’elles portaient auparavant. Elles lui donnent ce nom, parce que d’abord il faisait peur aux petits enfants. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (II, 5).
Malepeste/Malle-peste : « Imprécation qu’on fait contre quelque chose. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (I, 9) ; T2 : Pères (II, 6, v. 489).
Maraud : « Terme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n’ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. » (Furetière, 1690) – T1 : Tuileries (I, 2), (II, 5) ; Enlèvements (11), (19) ; Coquette (I, 15), (II, 6), (III, 1), (III, 14) ; Fortune (I, 6), (II, 11), (III, 1), (IV, 9), (IV, 10) – T2 : Andrienne (I, 1), (I, 2), (I, 3), (II, 7), (III, 7), (IV, 9), (IV, 11), (V, 2), (V, 3) ; Jaloux (I, 2, v. 37), (II, 12, v. 661), (V, 2, v. 1421), (V, 10, v. 1538) ; Pères (I, 1, v. 3), (II, 4, v. 432, v. 461), (II, 10, v. 591), (IV, 13, v. 1265), (IV, 16, v. 1335).
Maroufle : « Terme injurieux qu’on donne aux gens gros de corps, et grossiers d’esprit. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 12).
Mémoire : « Écrit pour instruire, pour faire ressouvenir de quelque chose. J’oublierai votre affaire, si vous ne m’en donnez un mémoire. Mémoire instructif. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 5).
Métier (tour de) : « On dit aussi proverbialement d’un tour d’adresse, de subtilité que fait quelqu’un, C’est un tour de son métier, pour dire, une adresse, une subtilité du métier dont il se mêle. Cela se prend ordinairement en mauvaise part. Ce Procureur nous a joué un tour de son métier. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (III, 2).
Ministère : « Le service qu’on rend dans quelque emploi, dans quelque fonction. Si vous avez besoin en cela de mon ministère vous n’avez qu’à parler. […] Il se prend aussi pour l’emploi et la charge même qu’on exerce. Satisfaire aux obligations de son ministère. cela n’est pas de mon ministère. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 5).
Morbleu : « Sorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. […] Morbleu, morbieu, euphémisme de prononciation pour mort Dieu, la mort de Dieu. » (Littré, 1873-1877) – T1 : 434Tuileries (prologue, 8), (prologue, 12), (I, 9) ; Coquette (I, 1) ; Fortune (IV, 12) – T2 : Andrienne (II, 3, v. 539) ; Jaloux (I, 1, v. 4), (V, 9, v. 1519) ; Pères (II, 9, v. 580).
Morgue : « Jurement de paysan, signifiant la même chose que mordondienne. Mordondienne. Sorte de jurement burlesque, comme qui dirait par la morbleu. » (Leroux, 1786) – T1 : Enlèvements (12), (21).
Mortification : « Il signifie aussi, le chagrin, l’affliction qu’on donne à quelqu’un par quelque réprimande, ou par quelque procédé dur et fâcheux. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (II, 5).
Mouche : « Petit morceau de taffetas ou velours noir, que les dames mettent sur le visage par ornement, ou pour faire paraître leur teint plus blanc. Les dévotes crient fort contre les mouches étant une marque de coquetterie. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (IV, 9) ; T2 : Jaloux (I, 3, v. 98).
Nasarde : « Chiquenaude que l’on donne sur le bout du nez. On dit d’un homme ridicule et timide, qu’il a un nez à camouflets et à nasardes. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (III, 1).
Niaiser : « Faire l’innocent, et le niais […] signifie aussi, s’amuser à la bagatelle, consommer son temps à de vaines occupations, à des choses inutiles. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 5).
Nœud d’épée : « Rosette de ruban dont on orne la poignée d’une épée. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Tuileries (II, 12).
Obligation : « Acte public par lequel on s’oblige par devant notaire de payer certaine somme […] Il signifie encore, l’engagement qui vient de quelque plaisir, de quelque bon office qu’on a reçu. » (Académie, 1694) – T1 : Enlèvements (14) ; Tuileries (II, 15) ; Coquette (I, 5) ; (II, 2), (II, 5), (III, 12) ; Fortune (IV, 1).
Ombrage, donner de l’ : « Pour donner de la jalousie, de l’envie, de l’inquiétude. » (Leroux, 1786) – T2 : Jaloux (II, 2, v. 436).
Outrage : « Grosse injure, affront sensible et cruel. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 4) ; T2 : Jaloux (I, 6, v. 255), (II, 11, v. 624), (III, 9, v. 969) ; Pères (III, 1, v. 629).
Palsanguenne/Palsanguié : « Jurement de paysan dans l’ancienne comédie. […] Corruption de par le sang de Dieu. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Enlèvements (12), (14).
Panneau, tendre un : « Attraper par quelque finesse, ou par quelque piège. » (Furetière, 1690) – T2 : Andrienne (III, 7, v. 1018).
Parterre : « Se dit aussi, de cette partie d’une sale de comédie qui est plus basse que le théâtre. […] Il se prend aussi pour, les auditeurs qui entendent la comédie dans ce lieu-là. Le parterre a fort applaudi en cet endroit. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (prologue, 11) ; Fortune (IV, 6).
Pénard : « Pour vieillard, grison, homme âgé, cassé, goutteux, décrépite. » (Leroux, 1786) – T2 : Pères (V, 7, v. 1539).
Pendard : « Signifie fripon, coquin, vaurien, qui mériteroit d’être pendu, gibier de potence. » (Leroux, 1786) – T1 : Fortune (III, 13) ; T2 : Andrienne (I, 3, v. 251), (II, 7, v. 775), (IV, 9, v. 1297), (V, 3, v. 1458) ; Pères (I, 2, v. 113), (I, 4, v. 305), (IV, 2, v. 1014), (IV, 14, v. 1277), (V, 6, v. 1484).
435Peste : « Se dit quelque fois par une espèce d’imprécation. On s’en sert encore par exclamation et par admiration, et alors c’est une espèce d’interjection. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (prologue, 2), (prologue, 4) (prologue, 10) ; Enlèvements (6), (8) ; Coquette (I, 8), (I, 15), (II, 6), (II, 7), (III, 1), (IV, 11), (I, 15), (II, 6), (II, 7), ; Fortune (I, 10), (I, 12), (II, 9), (III, 13), (IV, 12), (V, 8) ; – T2 : Andrienne (I, 3 v. 247), (II, 7, v. 758), (IV, 9, v. 1293) ; Pères (II, 7, v. 533), (III, 6, v. 823).
Pester : « Pour gronder, fulminer, tempêter, être fâché, se mettre en colère, quereller. » (Leroux, 1786) – T2 : Andrienne (I, 2, v. 229) ; Pères (IV, 14, v. 1282, v. 1312).
Petites-maisons : « On dit aussi, qu’il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu’il y a à Paris un hôpital de ce nom où on enferme ces fous. » (Furetière, 1690) – T2 : Jaloux (I, 8, v. 338).
Petit-maître : « C’est un nom qu’on a donné aux jeunes seigneurs de la Cour […] il a passé sans distinction à tous ceux qui prennent l’air et les manières des gens de qualité, qui se mettent au dessus des autres, qui décident de tout souverainement, qui se prétendent des arbitres de bon goût, et de la politesse, pour régler la destinée des pièces de théâtre, donner le prix à tout, et faire la loi aux autres. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 12) ; T2 : Jaloux (I, 3, v. 100).
Phébus : « Terme pris du latin pour signifier le Soleil et Apollon […] On dit, Parler phoebus, pour dire, exprimer avec des termes trop figurés et trop recherchés, ce qui doit être dit plus simplement. On dit aussi, donner dans le phoebus, employer le phoebus, pour dire, se servir d’un langage, d’un style trop affecté, trop figuré. Et l’on dit d’un homme qui écrit dans cette sorte de style, que tout son style est un phoebus perpétuel. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (prologue, scène 8).
Piquer, se : « Pour se vanter de savoir quelque chose, se faire fond, se faire gloire, faire profession. Marque un peu d’orgueil et d’arrogance. Il n’y a guère que les pédants et autres personnes de même calibre qui s’en servent fréquemment, pour marquer qu’ils se mêlent de quelque science, et qu’ils y excellent, et par là ils se tournent eux-mêmes en ridicules. » (Leroux, 1786) – T1 : Fortune (II, 11).
Piquet : « Est aussi le plus fameux jeu de cartes, qui se joue entre deux personnes. » (Furetière, 1690) – T1 : Enlèvements (2).
Prodiguer : « Donner avec profusion. » (Académie, 1762) – T1 : Tuileries (III, 9) ; Fortune (III, 3) ; T2 : Jaloux (I, 4, v, 183 ; V, 1, v. 1383).
Proprement : « Justement, convenablement. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (II, 6)
Protester : « Signifie encore, promettre, assurer fortement quelque chose. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (IV, 13).
Prude : « Adj. de tout genre. Sage, réglé et circonspect dans ses mœurs, dans ses paroles, dans sa conduite. » (Académie, 1694). « Les prudes sont souvent hargneuses et de mauvaise humeur. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette, titre.
Qualité : « Signifie la noblesse de l’extraction, l’état, la condition d’une personne noble. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (prologue, 11), (I, 4363), (III, 7) ; Coquette (II, 5), (II, 12) ; Fortune (IV, 8).
Quartaine, fièvre : « On dit proverbialement, vos fièvres quartaines, quand on veut faire une imprécation contre quelqu’un, laquelle est particulière aux Français, parce qu’étant naturellement prompts et impatients, ils croient souhaiter plus de mal à leur ennemi en leur souhaitant une maladie de longue durée, telle qu’est la fièvre quarte, que s’ils leur souhaitaient une maladie plus courte et plus dangereuse. » (Furetière, 1690) – T2 : Pères (IV, 14, v. 1298).
Querelle, prendre : « On dit aussi, Embrasser, épouser, prendre la querelle de quelqu’un, pour dire, prendre le parti de quelqu’un contre ceux avec qui il a querelle : Et, Prendre querelle pour quelqu’un, pour dire, déclarer qu’on entreprend de le venger de ceux qui l’ont offensé. » – T1 : Coquette (IV, 10).
Radoteur : « Pour rêveur, qui dit des rêveries, des sottises, extravagant, vieillard grondeur et acariâtre, qui marmotte toujours entre les dents, qui crie et piaille toujours. » (Leroux, 1786) – T2 : Pères (III, 6, v. 798), (V, 8, v. 1557).
Régal : « Il se dit aussi des divertissements qu’on donne à ses amis et des certains présents qu’on leur envoie. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (II, 9).
Renard, se confier au : « Se confesser au renard. C’est-à-dire, découvrir son secret à celui qui en tire davantage, ou qui a intérêt d’empêcher l’affaire. » (Leroux, 1786) – T1 : Enlèvements (12).
Réplétion : « Abondance d’humeur, et sur tout de sang. […] Se dit aussi de la charge de l’estomac, quand on a trop bu ou trop mangé. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (I, 4).
Répondre : « Être caution, être garant en justice, être garant pour quelqu’un […] Répondre de soi, avoir confiance qu’on ne faillira pas. Répondez-moi de vous, et je vous réponds d’elle, [Corneille, Héracl. II, 2]. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Tuileries (II, 14) ; Coquette (I, 4), (I, 8), (V, 10) ; Fortune (IV, 1), (IV, 8), (IV, 10) ; T2 : Andrienne (V, 7, v. 1552), (V, 11, v. 1657).
Rêver : « Signifie aussi, appliquer sérieusement son esprit à raisonner sur quelque chose, à trouver quelque moyen, quelque invention. » (Furetière, 1690) – T1 : Fortune (II, 10).
Ringrave : « Sorte d’ancien vêtement, haut-de-chausses fort ample, attaché par le bas avec plusieurs rubans. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Fortune (IV, 12).
Risée : « Éclats de rire […] se dit aussi des personnes. Cette femme s’est rendue la fable et la risée de toute la ville. » (Furetière, 1690) – T2 : Jaloux (I, 3 v. 80).
Rompre la tête : « On dit fig. et prov. Rompre la tâte à quelqu’un, pour dire, lui faire trop de bruit, ou l’importuner par des discours hors de temps, hors de saison. On dit dans le même sens, Rompre les oreilles. Vous nous rompez à tous moments les oreilles de la même chose. On dit aussi, Se rompre la teste à quelque chose, pour dire, s’y appliquer trop fortement ou inutilement. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (I, 4) ; T2 : Andrienne (V, 7, v. 1552), (V, 11, v. 1657).
Rosse : « Mot qu’on dit à une vieille et cassée par l’âge, décrépite. » (Leroux, 1786) – T2 : Pères (IV, 3, v. 1085).
437Roture : « État d’une personne, ou d’une terre qui n’est pas noble. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 4).
Ruer : « Ce mot se dit de certains animaux et est une manière de verbe neutre. Il signifie donner quelque coup avec l’un de pieds de derrière. » (Richelet, 1680) – T2 : Pères (IV, 2, v. 1061).
Saisir (un bien) : « En termes de palais se dit du créancier, qui pour la sûreté de ce qui lui est du arrête juridiquement les biens de son débiteur. Saisir des meubles et des immeubles, saisir les revenus d’une terre entre les mains des fermiers. Saisir et exécuter. Saisir réellement des immeubles pour les décréter […] Il a été ordonné que tous ses biens seraient saisis. » (Académie, 1694) – T1 : Coquette (I, 4).
Sauce, mettre à : « Se dit proverbialement en ces phrases. […] Vous ne ferez jamais rien de bon de cette affaire, à quelque sauce que vous la mettiez. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Enlèvements (I, 2).
Sommer : « Signifie aussi, appeler à garant. » (Furetière, 1690) – T2 : Pères (V, 3, v. 1403).
Sou/soul, tout son : « C’est-à-dire, tant qu’on veut. » (Richelet, 1680) – T1 : Fortune (I, 5) ; Tuileries (I, 5).
Soufflet : « Est aussi un coup donné du plat de la main sur la joue. Le soufflet est un des plus grands affronts qu’on puisse faire à un Gentilhomme. […] Se dit figurément de toute autre perte, affront ou dommage qu’on reçoit. » (Furetière, 1690) – T1 : Coquette (II, 5), (II, 12), (III, 1), (V, 1) ; Enlèvements (15) ; Tuileries (I, 5) ; (III, 7) ; (III, 8) ; T2 : Jaloux (I, 2, v. 55) ; (I, 5, v. 239) ; Pères (II, 10, didascalie) ; (II, 11, v. 599, v. 600) ; Tuileries (I, 5) ; (III, 7) ; (III, 8).
Souffrir : « Signifie encore, tolérer, n’empêcher pas, quoi qu’on le puisse […] Permettre. Souffrez, Monsieur, que je vous dise. » (Académie, 1694) – T1 : Enlèvements (8) ; Fortune (III, 3) ; Té : Andrienne (III, 3, v. 824) ; Jaloux (III, 3, v. 779).
Suisse : « Domestique chargé de garder la porte d’un hôtel, ainsi appelé parce que autrefois ce domestique était pris ordinairement parmi les Suisses (on dit présentement plutôt portier ou concierge). » (Littré, 1873-1877) – T1 : Tuileries (liste des acteurs) ; T2 : Jaloux (I, 7, v. 287).
– n’entendre non plus de raison qu’un Suisse – « Manière de parler qui est passée en proverbe, qui dit autant qu’être stupide, brutal, farouche, sévère, qui ne parle qu’avec brutalité, qui rebute tout le monde, qui est sauvage, et qui n’entend ni rime ni raison. » (Leroux, 1786) – Tuileries (I, 1).
Tambour, ce qui vient de la flûte s’en retourne au : « C’est-à-dire, qu’on dépense avec profusion le bien qu’on a acquis avec facilité, ou injustement. » (Leroux, 1786) – T1 : Fortune (I, 10).
Tarabuster : « Terme populaire qui signifie, importuner quelqu’un, être sans cesse à ses oreilles, ou l’incommoder en toute autre manière. Borel dérive ce mot de tambustis, vieux françois qui signifiait bruit, remuement. » (Furetière, 1690) – T2 : Jaloux (II, 12, v. 683).
Têtebleu : « Jurement paysan. » (Leroux, 1786) – T1 : Tuileries (I, 9) ; Coquette (I, 1) ; Fortune (IV, 12) ; T2 : Pères (II, 10, v. 593).
Vapeurs : « On dit figurément des choses subtiles, passagères et de peu de 438durée, que ce n’est qu’une vapeur. » (Furetière, 1690). « Ce mot en parlant du corps humain signifie fumée d’un sang échauffé qui monte au cerveau. » (Richelet, 1680) – T2 : Jaloux (I, 3, v. 122), (V, 10, v. 1535).
Ventre : « Espèce de jurement. » (Leroux, 1786) – T1 : Enlèvements (21).
– ventrebleu – « Espèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Coquette (I, 1) ; (IV, 2).
Vertubleu : « Juron de l’ancienne comédie. […] Vertubleu est un déguisement de vertu de Dieu. » (Littré, 1873-1877) – T1 : Tuileries (II, 13).
Vilain : « Il signifiait autrefois paysan, roturier. Le Roi l’a fait gentilhomme de vilain et roturier qu’il était. […] Il se dit aussi des personnes, des paroles et des actions, et signifie, sale, déshonnête, impur. C’est un vilain homme. vilaine action. vilain discours. » (Académie, 1694) – T1 : Tuileries (prologue, 11) ; Enlèvements (20) ; Fortune (I, 4), (I, 12).
Vue, dessiller la : « Ouvrir les yeux. […] Se dit figurément des yeux de l’esprit, et signifie, détromper. » (Furetière, 1690) – T2 : Jaloux (II, 5, v. 475).
Zèle : « Affection ardente pour quelque chose. Il se dit principalement à l’égard des choses saintes et sacrées. […] Il se dit aussi, de ce qui regarde les obligations de la vie civile. » (Académie, 1694) – T1 : Fortune (épître à Charles Lennox), T2 : Andrienne (I, 1, v. 18), (III, 4, v. 939), (V, 7, v. 1633) ; Jaloux (V, 11, v. 1558) ; Pères (IV, 10, v. 1198), (IV, 11, v. 1253).
- CLIL theme: 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
- ISBN: 978-2-406-05676-8
- EAN: 9782406056768
- ISSN: 2261-575X
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-05676-8.p.0423
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 06-01-2018
- Language: French