Ni agapé (charité), ni philia (amitié), ni storgê (affection familiale) : mais éros. De toutes les composantes de l’amour, l’éros se distingue paradoxalement par sa sphère plus individuelle et intime, voire égotique, centrée sur le sujet, sphère où l’autre ne fait plus qu’un avec soi. Éros et logos se conjuguent ensemble. Mais l’éros témoigne-t-il toujours de la duplicité et de l’antique tension entre l’apollinien et le dionysiaque ? L’un n’est-il pas, en réalité, le visage masqué de l’autre ?
Thème CLIL : 4028 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes de littérature comparée