TY - ECHAP A1 - Galli Milić, Lavinia TI - Le poète s’invite à la noce - L’écriture du moi dans deux épithalames latins tardifs (Dracontius, Romulea 6-7) T3 - Lectures de la Renaissance latine, n° 5 in Rencontres M1 - 266 DO - 10.15122/isbn.978-2-8124-2123-5.p.0265 SN - 978-2-8124-2123-5 SP - 265 EP - 278 AB - Le propos de la première partie de notre article est de montrer que le poète d’épithalames, s’il peut avoir recours à un moi auto-référentiel, évite, d’habitude, la mise en scène de sa persona autobiographique dans ses poèmes. Nous passons, ensuite, à l’analyse de deux épithalames, composés à la fin du ve siècle ap. J.-C. par Blossius Aemilius Dracontius (Romulea 6-7) et singuliers dans leur dépassement des conventions du genre. En effet, ces pièces sont le résultat de l’intrication entre une circonstance extérieure, la cérémonie nuptiale, et une circonstance intérieure relative au vécu du poète, c’est-à-dire son emprisonnement ordonné par le roi vandale Gonthamond et la libération qui suivit. Si l’écriture du moi sert, dans les deux poèmes, la circonstance intérieure, elle poursuit un but qui n’est pas le même pour Romul. 6 et Romul. 7. Dans Romul. 6, écrit après la sortie de prison, l’élément autobiographique fonctionne comme un amplificateur épidictique. Quant à Romul. 7, la causticité de l’écriture du moi qui s’y déploie doit être appréhendée, d’une part, comme le signal d’un remaniement du poème réellement lu à la cérémonie et, d’autre part, comme la composante essentielle d’un projet poétique de renversement du genre de l’épithalame qui, de laudatio, se transformerait en son opposé, la uituperatio. PY - 2014 DA - 2014/12/04 DP - Classiques Garnier PB - Classiques Garnier CY - Paris LA - fre UR - https://classiques-garnier.com/la-muse-de-l-ephemere-formes-de-la-poesie-de-circonstance-de-l-antiquite-a-la-renaissance-le-poete-s-invite-a-la-noce.html Y2 - 2024/03/29 ER -