TY - ECHAP A1 - Muller, Barbara TI - « Cesse, mon frère, je te prie : et ne joue pas avec ce langage efféminé sur un sujet aussi sérieux » (Cymbeline, Shakespeare) - La virilité des métaphores dans les romances de William Shakespeare T3 - Littérature générale et comparée, n° 36 in Rencontres M1 - 463 DO - 10.15122/isbn.978-2-406-10020-1.p.0197 SN - 978-2-406-10020-1 SP - 197 EP - 213 AB - À l’instar de Quintilien, les rhétoriciens anglais de la Renaissance prescrivent l’usage viril des figures de style. Dans les romances, Shakespeare fait fi de ces recommandations : il dote les personnages masculins de métaphores « efféminées » et met au jour la porosité des frontières entre les genres par le truchement du discours figuratif. Dès lors, ces pièces invitent le spectateur à interroger la sexualisation du discours et la « peur de l’effémination » qui se cristallise à la Renaissance. PY - 2020 DA - 2020/11/25 DP - Classiques Garnier PB - Classiques Garnier CY - Paris KW - Tropes, théâtre, rôle, performance, travestissement LA - fre UR - https://classiques-garnier.com/horizons-du-masculin-pour-un-imaginaire-du-genre-cesse-mon-frere-je-te-prie-et-ne-joue-pas-avec-ce-langage-effemine-sur-un-sujet-aussi-serieux-cymbeline-shakespeare.html Y2 - 2024/04/26 ER -