TY - ECHAP A1 - Febel, Gisela TI - La pantomime comme langage universel ? - Réflexions sur les analogies du corps de Denis Diderot à Heinrich von Kleist T3 - Le dix-huitième siècle, n° 10 in Rencontres M1 - 100 DO - 10.15122/isbn.978-2-8124-3209-5.p.0259 SN - 978-2-8124-3209-5 SP - 259 EP - 275 AB - Dans leurs théories sur l’origine des langues, Condillac, Rousseau et Diderot montrent que la langue des signes doit être comprise comme modèle d’une sémiose originelle, où le corps se trouve placé à l’origine du processus de la signification. La pantomime devient ainsi chez Diderot la forme parachevée d’un langage en apparence naturel. Envisagée avec ironie dans Le Neveu de Rameau, elle devient dans le Paradoxe sur le comédien un langage totalement naturel dans la mesure où le comédien idéal produit des signes sans rien éprouver. Ce même paradoxe est présent dans le célèbre essai d’Heinrich von Kleist Sur le théâtre de marionnettes. L’évolution du débat sur la pantomime révèle le passage d’une signification sémiotique (développée en France notamment) à une programmatique esthétique présente surtout en Allemagne. PY - 2014 DA - 2014/11/20 DP - Classiques Garnier PB - Classiques Garnier CY - Paris LA - fre UR - https://classiques-garnier.com/classer-les-mots-classer-les-choses-synonymie-analogie-et-metaphore-au-xviiie-siecle-la-pantomime-comme-langage-universel.html Y2 - 2024/05/18 ER -