TY - EJOUR TI - Les ravages de l’ennui chez Julien Green T2 - Alkemie Revue semestrielle de littérature et philosophie 2016 – 1, n° 17. L’ennui DO - 10.15122/isbn.978-2-406-06045-1.p.0121 SN - 2286-136X AB - Cet article porte sur les ravages de l’ennui dans quelques romans de Julien Green (Mont-Cinère, Adrienne Mesurat, Minuit, Le Malfaiteur). Dans un quotidien émaillé de vide, le personnage greenien peine à être : l’ennui l’a privé de toute volonté, le contraignant à l’impuissance et à la passivité. Parce qu’il promène un regard désenchanté sur un monde vide de sens, le personnage greenien est condamné à sa solitude. C’est la solitude intériorisée d’un être forcé de vivre avec lui-même. Exister est synonyme d’angoisse : le personnage est emprisonné dans un corps et un temps engluant. Il ressent l’angoisse du vide qui caractérise tous ses gestes, menace effrayante d’une absence d’avenir, mais aussi prise de conscience de sa finitude. Aussi la folie est-elle l’aboutissement logique d’un ennui devenu pathologique. PY - 2016 DA - 2016/07/13 DP - Classiques Garnier PB - Classiques Garnier KW - Ennui, Julien Green, solitude, angoisse, temps UR - https://classiques-garnier.com/alkemie-2016-1-revue-semestrielle-de-litterature-et-philosophie-n-17-l-ennui-les-ravages-de-l-ennui-chez-julien-green.html Y2 - 2024/07/06 ER -