Résumé : Cet essai constate l’émergence d’un nouveau sentiment de la nature, qui anime certaines pratiques sociales et de nombreuses démarches artistiques et littéraires contemporaines. Il le définit comme une « écosensibilité », dont il présente les multiples dimensions (sensorielle, affective, éthique, esthétique), les enjeux philosophiques et l’expression littéraire, à travers quelques exemples empruntés au Nature Writing et à l’ecopoetry américaine.