Résumé : L’anthropomorphisme n’est pas un anthropocentrisme : telle est l’hypothèse que cet article s’efforce d’explorer, en s’intéressant au traitement littéraire de la vie tellurique. En étudiant les enjeux éthiques liés à l’anthropomorphisme minéral, notamment dans des œuvres littéraires congolaises et antillaises, il apparaît que les éléments rocheux peuvent être considérés comme des êtres vivants mais aussi comme des témoins des dominations croisées sur les humains et les non-humains.