Résumé : Richard Powers propose avec Galatea 2.2. une refonte du mythe de Pygmalion et Galatée à l’aune de l’intelligence artificielle. Le roman interroge cependant moins la capacité des machines à « penser » qu’à explorer le rapport toujours problématique entre nature et artifice. À l’ère des réseaux de neurones artificiels, la question n’est plus en effet celle des rapports entre le réel et la copie mais celle de la simulation qui informe l‘écriture du roman.