Résumé : À travers le texte et le film de Sylvain Tesson sur son séjour au bord du lac Baïkal, cette étude montre comment l’extrême est inséparable d’une nostalgie d’un temps où il y avait encore des espaces géographiques à découvrir. En ce sens, Tesson reproduit un modèle de la conquête qui n’est pas sans répéter une idéologie néocoloniale que le discours du voyageur prétend pourtant vouloir questionner.