Résumé : Dans Fukushima. Récit d’un désastre (2012), Michaël Ferrier raconte le tremblement de terre et le tsunami qui frappèrent le Japon en mars 2011. Cet article, concentré sur la seconde partie de l’ouvrage, où le narrateur raconte sa remontée de la côte Pacifique de l’Archipel, analyse ce texte comme un récit de voyage, pour montrer en quoi la littérature peut et doit s’appuyer sur l’expérience (de soi et des autres) pour témoigner d’une catastrophe humaine en inventant une langue nouvelle.