Résumé : Déplaçant le regard, du type de voyage entrepris par les écrivains partis en Europe, aux récits qu’ils en ont rédigés, nous examinons les commentaires qu’ils tiennent de leur aventure viatique. On voit se dégager ainsi les lignes de force d’un discours occidentaliste fondé notamment sur l’éloge du voyage comme moteur du progrès, l’image de l’Europe comme stimulant, le désir de s’élever au rang de porte-drapeau investi non d’une simple curiosité à l’égard de l’autre, mais d’une mission patriotique supérieure.