Résumé : Cette analyse de L’Égypte en 1845, vise moins à démonter les arguments par lesquels Schœlcher s’attaque au mythe d’un État modernisé par Méhémet-Ali, vice-roi « civilisateur », qu’à démontrer comment ce discours, mis au service des théories anti-esclavagistes de l’auteur, entraîne de sa part un certain nombre de dérives. L’article met notamment en évidence les desseins politiques moins humanistes qui se dissimulent sous ce récit de voyage à forte teneur polémique.