Résumé : La présente étude analyse comment les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval composés de 1733 à 1747, restituent l’itinéraire d’un vagabondage initiatique en quête de soi. Débuté en 1708, le voyage à pied ressemble d’abord à une fugue puis se poursuit en pèlerinage libre, selon une temporalité subjective qui favorise la construction identitaire. La découverte de l’ailleurs ouvre l’accès à l’intériorité.