Résumé : Là où la parole est dévoyée et manipulée, c’est par la voix elle-même que Péguy et Brodsky créent un théâtre de la vérité. Brisée ou tonitruante, humble ou assurée, celle-ci protège des faux-semblants et en dit plus au spectateur contemporain que le costume, le décor ou la manière de jouer comme le montrent indépendamment Jean Cocteau, D. L. Sayers, W. Benjamin ou Paul Claudel dans leurs pièces radiophoniques.