Résumé : Bien avant l’arrivée du cinéma, la France découvre, au temps de Mazarin, l’opéra italien et son univers de machines avec la venue de Giacomo Torelli. Genre spectaculaire à la pointe des progrès techniques, la France intègre progressivement ce monde de la vitesse à l’image d’un pouvoir absolutiste en voie de mécanisation. De Cadmus et Hermione (1673) à Armide (1686), l’opéra exhibe un monde merveilleux où les machines n’ont de sens, de vraisemblance esthétique, que dans la réalisation de la vitesse.