Résumé : À travers quelques récits de voyageurs germanophones parus de 1875 à aujourd’hui, l’article montre comment les contradictions du voyageur, tiraillé entre le désir de tout voir et celui de se ressourcer, se reflètent dans la forme de l’écriture viatique, dans la narration, le style, la typographie et la matière du livre. Cette écriture témoigne-t-elle, par son existence même au sein du monde moderne et contemporain, de la permanence d’un espace qui permet de se jouer des vertiges de la vitesse ?