Résumé : Cet article propose d’interroger les effets de la vitesse qui travaille les fragments répétitifs en série du roman Du hérisson d’Éric Chevillard à travers les acquis des sciences cognitives. Pour ce faire, l’article étudie le concept d’autopoïèse rendant compte de l’auto-organisation du vivant, toujours en mouvement. Ce modèle est susceptible de servir comme cadre de pensée pour suivre le rythme vertigineux de la dynamique de l’écriture-hérisson.