Note sur les choix
qui ont présidé à la confection
de cette anthologie

Chaque numéro de Vers et Prose compte, plus ou moins, 128 pages. Il y a 38 numéros. Cela fait à peu près 5 000 pages. Il fallait choisir. Nous avons choisi, en fonction de différents critères :

1. nous avons choisi de ne pas reproduire des textes très facilement disponibles par ailleurs (La soirée avec M. Teste, la première Ode de Claudel etc.) ;

2. nous n’avons pu reproduire un certain nombre de textes qui nous paraissaient représentatifs, mais qui étaient encore sous droit : les exigences de leurs éditeurs nous ont dissuadés ;

3. nous avons voulu donner les textes de qualité (qui nous ont paru tels) publiés par la revue, et particulièrement quand ils sont signés d’auteurs aujourd’hui quelque peu négligés. Ceci explique la place importante que nous avons faite, par exemple, à Suarès ;

4. il nous a paru nécessaire de donner une idée de la diversité (de l’hétérogénéité, du bariolage) de la revue. L’un des intérêts que présente la lecture de Vers et Prose, c’est de donner une idée ou une image de ce qui est perçu comme « littérature » (et même « haute littérature ») à un certain moment de l’histoire. Il nous est donc arrivé de retenir des textes témoignant d’un goût qui n’est plus le nôtre ; parfois même d’un goût qui n’est vraiment plus du tout le nôtre ;

5. pour les textes de Vers et Prose que nous avons repris, nous nous sommes efforcés de conserver la mise en pages et la typographie de la revue.