Résumé : La Renaissance n’hérite pas seulement de l’art poétique d’Horace des préceptes concernant les enjeux de la littérature, plaire et/ou instruire, prodesse et delectare. Elle tire aussi profit d’une réflexion d’ensemble de son œuvre sur les vertus d’un passetemps qui, pour n’être guère utile, n’est du moins, notamment in tempore belli, ni intéressé ni nuisible. Telle est l’analyse que nous proposons de l’héritage horatien chez Bouchet, Erasme, Rabelais et Montaigne.