Résumé : Cet article examine, à la lumière d’un corpus de juristes de la seconde moitié du xvie siècle (Jean Papon, Louis Le Caron et Claude Le Brun de la Rochette), la question de la vertu de la parole que porte l’avocat. Comment défendre son client sans perdre son âme ? À quelles conditions l’éloquence peut-elle être compatible avec la pratique du barreau ? La parole véritable n’est-elle pas nécessairement brève ? Mais alors comment peut-elle donner lieu à un plaidoyer ?