Résumé : La question du passetemps pose celle de la représentation du temps : dans une période où celle-ci est orientée par la quête du salut, l’utilité de la lecture-passetemps se mesure à sa capacité à provoquer le plaisir, bénéfique au corps comme à l’esprit, enraciné dans l’expérience du hic et nunc, et en marge d’un contexte éthique ou civique pour mieux y retourner. Mais, de fait, ce détour invente le désir individuel de lire et la notion de « goût » personnel de lecture.