Résumé : L’art scénique en France n’a guère changé depuis quarante ans, mais aujourd’hui il est possible de juger que, si le travail de Valère Novarina est audacieux et révolutionnaire, c’est parce qu’il est, par rapport aux goûts de la bourgeoisie soixante-huitarde, à contre-courant. C’est une œuvre qui réaffirme certains postulats essentiels de la culture européenne : le théâtre est un lieu du sacré, sa matière principale est le verbe, et celui-ci atteint sa réalité seulement à travers l’incarnation.