Résumé : Valère Novarina entretient avec la philosophie une relation faite d’attraction et de défiance. Le primat accordé à la parole et le refus de toute ontologie le conduisent à définir un nouveau modèle théorique, celui de la fugue, tout en poursuivant le dialogue avec les philosophes, à construire ce que nous appellerons une dialectique de l’inattendu, mouvement par lequel le vide actif qui habite la personne humaine nourrit le renouvellement de la pensée et de l’action.