Résumé : Ayant un grand succès en Orient et en Occident, le culte de saint Nicolas de Myre est attesté dans l’axe lotharingien dès le xie et se répand aux xive-xve siècles. Il revêt les attributions classiques du saint évêque protecteur des marchands, des malades, des enfants, des voyageurs, avec quelques particularités. À la veille de la Réforme, son succès est plus marqué au Nord qu’au Sud où il subit la concurrence des saints Bernard de Menthon, Nicolas de Flue et Nicolas de Tolentin.