Résumé : Des écrits de Nodier se profile l’image d’une bibliothèque de la Révolution, que l’essayiste talentueux envisage dans toute sa diversité, dans une perspective généalogique à la fois individuelle et collective. S’il est vrai qu’il condamne la plupart des productions de la période, comme nombre de ses contemporains, il est aussi l’un des premiers à savoir reconnaître, au-delà des « préventions de parti », la valeur littéraire de l’éloquence révolutionnaire.