Abstract: Dans cette opération risquée de caractérisation du climat d’une période historique, il faut se souvenir de la boutade de Paul Valéry selon laquelle il faudrait avoir perdu tout esprit de rigueur pour définir le romantisme, ce qui vaut autant pour le premier que pour le second romantisme. Il s’agit donc dans cet article, de tenter malgré tout de cerner une pensée propre à ce premier romantisme à travers l’exemple de Joseph Joubert, cet écrivain sans écrit distingué par Sainte-Beuve et par André Monglond.