Résumé : L’article revient sur la confrontation récurrente du romantisme français au romantisme allemand au profit de ce dernier, et en analyse les principaux jalons critiques, de Germaine de Staël à Maeterlinck et à Gracq. Le cas de Senancour, volontiers présenté comme un Novalis raté, apparaît emblématique de cette disqualification qui conduit à ne sauver que quelques noms et à insister sur l’insuffisance spéculative et poétique de cette littérature française du début du xixe siècle.