Résumé : Cet article analyse le double mouvement auquel les bouleversements de cette « période sans nom » ont exposé l’écriture romanesque : transition esthétique vers une vraisemblance susceptible de rendre compte d’une organisation sociale qui a été déstabilisée et stagnation ou même nouvelle fixation inégalitaire des identités de sexe. Charrière, Austen et Stendhal ont inclus dans un mouvement progressiste leurs personnages et se sont heurtés à la difficulté de négocier une conception dynamique du genre.