Résumé : L’article précise la situation idéologique et esthétique du Tableau présenté à l’Empereur en 1808 mais imprimé au début de la Restauration. Il montre que, s’il n’est pas incapable de percevoir les inflexions nouvelles, Chénier reste tributaire des idées esthétiques néoclassiques et des positions idéologiques des secondes Lumières, si bien qu’il décrit plutôt la poésie contemporaine comme une honorable héritière de celle qui précédait que comme l’annonciatrice d’une époque nouvelle.