Résumé : Pris entre deux siècles, à la fois tributaire de l’esthétique néoclassique et fondateur, malgré lui, de la vague du premier romantisme français, Chateaubriand exprime une certaine réticence à l’égard de ce mouvement. La postérité a pourtant retenu Chateaubriand comme le premier grand nom du romantisme en France. Notre enquête cherchera à déterminer dans quelle mesure il peut être considéré comme l’un de ses fondateurs alors qu’il entretient avec lui une relation ambiguë.