Résumé : Les deux premiers volumes des Thibault proposent une représentation sensible de la violence exercée par un père et par l’institution sur un adolescent du début du xxe siècle. Martin du Gard confronte son lecteur à la rébellion adolescente grâce à un dispositif romanesque dénué de tout sensationnalisme. Son « Pénitencier » fictif, reconstitué à partir d’une réalité historique, cristallise les équivoques d’une époque férue de discipline, et expose la violence nue de l’incarcération.