Abstract: Roman de guerre et d’adolescence, Thomas l’imposteur (1923) attribue à son personnage principal une naïveté qui révèle la théâtralité de la guerre et fonde la dimension critique du roman à l’égard des discours belliqueux de 1914-1918. Dans une perspective sociocritique, cet article examine la théâtralité du roman en rapport à la théâtralité de la guerre et de la mémoire collective de l’immédiat après-guerre.