Résumé : Entre 1871 et 1914, la dette publique française a constamment été supérieure à 60 % du PIB, jusqu'à 115 % vers 1885. La « longue stagnation » a également joué, ainsi que le plan Freycinet et la hausse des dépenses d'éducation. À partir de 1890, la France, portée par une vague d’innovations, connaît une grande prospérité : avec la Belle époque, le ratio d’endettement public reflue sans effort, vers 60 %.