Résumé : La loi Astier prévoyait son application aux trois départements d’Algérie, ce qui fut envisagé à plusieurs reprises mais jamais véritablement concrétisé. À l’inverse, les années 1910 ont permis aux pouvoirs locaux de définir un projet d’essor de l’enseignement technique et professionnel susceptible de leur donner le contrôle de celui-ci. Les enjeux techniques, politiques et sociaux sont retracés en lien avec les réticences à l’industrialisation d’une économie largement agricole.