Résumé : La poésie lyrique « pragmatique » de Deschamps est caractérisée par un désir de totalité incompatible avec la tradition courtoise. Ce désir s’exprime dans le songe politique pratiqué par Deschamps, mais surtout par Philippe de Mézières et Christine de Pizan. Le Chemin de long estude propose une poétique du survol où la vision d’en haut permet de réfléchir à la correction d’un monde « desreé ». Chez les trois auteurs, dans Mélusine aussi, la vision totalisatrice implique l’espoir d’un nouveau départ.