Résumé : La conception idéalisée de l’amour allemand présentée par Villers, qu’il oppose à la tradition du roman galant français, prend sa source dans la haute estime qu’il a pour la philosophie et la religion allemandes. Villers dresse un bilan dans lequel les violences de la Révolution française sont interprétées comme la conséquence d’un très ancien matérialisme mettant l’accent sur le plaisir et sur le corps, en contraste avec la culture allemande centrée sur l’âme et la vertu.