Résumé : La modeste correspondance de Villers avec le bibliothécaire trévirois Johann Hugo Wyttenbach permet de considérer les avatars du kantisme au tournant des Lumières des deux côtés du Rhin et de deux points de départ divergents. La position de Villers, anti-révolutionnaire et imprégnée de royalisme, et celle de Wyttenbach, républicain et hostile à toute forme de féodalisme, convergent cependant, à mesure que s’accentuent l'expansionnisme territorial et le caractère répressif du régime napoléonien.