Aller au contenu

Classiques Garnier

Notes

795

NOTES

VI Acc.4 Desponsat [] fit irondo. Les deux vers sont particulièrement incorrects ; dans le premier, la syllabe finale de Philomenam nest pas acceptable ; le second est incomplet, tant du point de vue du sens, car il manque linformation selon laquelle Philomena a été transformée en rossignol, que du point de vue de la métrique, puisque la partie finale du vers manque.

VI 51-52.2 Le commentateur utilise ani comme génitif du nom anus, -us, signifiant vieille, et non de anus, -i, signifiant anneau.

VI75Neptunus [] potabilis. Cf. la glose I 283 : « Neupturnus dicitur habere tridentem, id est virgam triplicis potestatis, propter tres proprietates aque, que est nabilis, labilis et potabilis » et la glose I 331 : « Propter triplicem proprietatem aque, que est nabilis, labilis atque potabilis ».

VI 179 La forme cithareabat pour citharizabat ne semble pas une erreur.

VI 241* luite[] pallis. Cf. Hugut. Deriv. P 7, 35 : « A palim hec palestra -e, lucta velo locus luctationis, et dicitur a palim quod est lucta vel a palim quod est motus, quia ibi se frequenter moveant ». En employant pallis pour palim, le commentateur pourrait vouloir dire que la palestra était un jeu qui consistait à lutter.

VI 376-378 Le terme coaxatio nest pas attesté en latin classique et médiéval, mais on trouve le verbe coaxare, qui a le sens de coasser.

VI 475-477 Le commentateur utilise Precontractat,precontractare, au lieu de precontrectet, precontrectare.

VI 572 Dans la glose on lit meniorum au lieu de menium.

VII 18* Nous avons corrigé la glose du lemme essem sur la base de la glose 47-50 : « Modo loquitur in secunda persona, ut inconstancia animi sui hanc deducit ».

VII 45-46 affidabit. Cf. Du Cange, s.v. Affidare1.

VII 103* Le copiste écrit ceptro pour sceptro.

VII 149-151 Ladjectif pireum nest attesté ni en latin classique ni en latin médiéval, mais le copiste lutilise probablement pour indiquer que la Toison est brillante comme le feu et donc en or. Ladjectif dériverait du terme grec pir, pour lequel cf. la définition de Hugut. Deriv. P 92, 1 : « Pir Grece, latine dicitur ignis ».

VII 325 spillaverat. Cf. Du Cange, s.v. spillare.

VII 402-403.6 Intersigna. Cf. Du Cange, s.v. intersignum, qui a la valeur sémantique de signum.

VII 429 pallearia. Cf. Du Cange, s.v. palearium1 : « pellis, quae sub collo bovis fluitat huc et illuc ad modum paleae ».

VII 816 Le commentateur semble employer debeo au lieu de do, verbe qui est présent dans la glose interlinéaire.

VIII Acc.4 notarius ille  : nous avons intégré ille, et non idem, comme chez Ghisalberti, sur la base de la glose 159.4, dans laquelle on lit : « Taurus adulter erat regisque notarius ille ».

796

VIII 55-57 proditoria :prodigiosus est attesté en latin classique, mais avec le sens de étrange, bizarre, merveilleux, alors quici il a le sens de traître ; nous avons préféré corriger ladjectif en proditoria. Cf. Du Cange, s.v. proditor, ou proditrix ou proditoria.

VIII 113-114 Nous avons corrigé en ajoutant < te > entre propter et patrem sur la base de propter te dans la glose 116-117.

VIII 571 Le lemme dOvide est nude, mais en fait le commentateur semble expliquer unde, puisque le lemme traite de labondance des eaux.

VIII 598 labilis, nabilis, potabilis. Cf. les gloses I 283 et 331.

VIII 647-648 Le commentateur emploie le féminin (que []a qua), mais il se réfère à tignum, qui est un nom neutre. Nous supposons que lerreur est induite par le nom féminin furca, qui nest cependant que linstrument avec lequel la femme prend la cuisse de porc qui pend.

VIII 649-650.1 villa.Le nom villa est employé dans ce cas avec le sens de ville et non pas de maison de campagne ; il sagit donc dun gallicisme, comme également en 695. En revanche, dans la glose 684* le nom ville est glosé par domus.

VIII 666 radix : navem. Radix signifie radis ; le commentateur comprend peut-être mal radix/radis comme ratis et explique le nom comme navire.

VIII 684.1 La glose fait référence à un épisode bien connu de lhistoire romaine : en 390 av. J.-C., les Galli Senones dirigés par Brenno auraient conquis le Capitole romain si les oies navaient pas averti Marcus Manlius de leur arrivée.

VIII 684.1 evigilasset. Le verbe evigilo a, en latin classique, le sens intransitif de se réveiller ou celui de passer avec vigilance, pondérer. Il a la valeur transitive de réveiller qui dort en latin médiéval ; cf. Du Cange, s.v. evigilare : « evigilare dormientes, expergefacere », gall. éveiller.

VIII 856.2 Nous avons corrigé habentibus en formis sur la base de la glose VIII 863 : « [] a se forma muliebri mutata, id est virilem piscatoris formam cognitam, gaudebat ».

IX Acc. 1 Determinabitur. En latin classique, le verbe determinare a le sens de fixer des limites, déterminer au sens propre et celui de signifier au sens figuré. Le sens de terminer, avoir une fin, quil prend clairement ici, est attesté par Du Cange, s.v. determinare, 2 : « pro terminare, vulgo terminer, finir ».

IX Acc. 1 Nous connaissons laccusatif de Galantis, Galantida, sur la base de la glose interlinéaire 318 volentem : Galantida.

IX Acc. 1 Disponsat. Nous avons corrigé dispensat en disponsat, et non pas en desponsat (du v. desponso, attesté en latin classique) sur la base de Du Cange, qui enregistre « disponsare, pro desponsare ».

IX 10 Le concept de haine est souvent utilisé pour expliquer lenvie ; cf. Hugut. Deriv. U 26, 17 : « invidia est odium aliene felicitatis ».

IX 35 La finale négative ne eis noceret présuppose le sujet implicite luta (lucta).

IX 65 Bien que le manuscrit possède la leçon bifulcam, glosée par fulcatam, que nous avons corrigée, respectivement, par bisulcam et sulcatam, la glose correspondante reporte et explique le lemme fissas, à comprendre comme un participe du verbe findo et donc comme un synonyme de ladjectif bisulcus.

IX 91-94 En correspondance des v. 91-94 apparaît la note suivante, que le copiste a éliminée au moyen de lhabituel vacat : « et ardor veneni corpus suum combuxit et mortuus est. Mater scientie ream de morte sese propria manu interfecit. Sorores Meleagri tantum fleverunt quod mutate fuerunt in aves. Quod nihil est dictu nisi quod fugerunt et ad ultimum in silvis latitaverunt et, ut quidam dicunt, se suspenderunt ». Traduction : « Et la chaleur du poison brûla son corps et il mourut. Sa mère se tua de sa propre main, elle qui était sciemment coupable de sa mort. Les sœurs de Méléagre pleurèrent tant quelles 797furent changées en oiseaux. Ce qui revient à dire quelles senfuirent et finalement se cachèrent dans les forêts et, selon les dires de certains, se pendirent. »

IX 106-107.2 Le sujet de exclamavit est Deianira, sur la base du v. 119, où nous lisons quHercule, déjà arrivé sur lautre rive du fleuve, « coniugis agnovit vocem ».

IX 112 intonsicate. Le verbe intoxicare nest pas attesté en latin classique mais lest en latin médiéval ; cf. Du Cange, s.v. intoxicare : « toxicum seu venenum exhibere » ; intossicare est également enregistré, comme vox italica, avec le sens de « toxicum seu venenum praebere ».

IX 141-143 En latin classique, le substantif zelotypia (et non zelotipatio, cf.ThLL) est attesté avec la signification de jalousie.

IX 211 La glose est à peine lisible en raison dune déchirure dans le parchemin. Nous proposons une reconstruction du texte, exempli gratia, basée sur les informations offertes par le récit ovidien et sur les autres gloses relatives à la métamorphose de Lichas.

IX 262-265 La glose est à peine lisible en raison dune déchirure dans le parchemin. Nous avons fait des propositions dintégration à partir des v. 260-263.

IX 358.3 Le terme uror nest enregistré ni dans le ThLL ni dans le Du Cange, mais il ne semble pas une erreur du copiste.

IX 380* signa : intersignia. Lédition Tarrant des Métamorphoses donne la leçon stagna au lieu de signa ; notre glossateur explique signa par intersignia, un terme absent du latin classique mais enregistré comme un pluriel neutre par Du Cange avec le sens darma.

IX 385* clinare. Cf. Du Cange, s.v. clinare, pro inclinare, gall. se baisser.

IX473* prophatur : loquitur mentaliter. Ladverbe mentaliter nest attesté ni dans le ThLL ni dans le Du Cange, mais tous deux enregistrent ladjectif mentalis.

IX 536-537 Lemploi de la préposition avec ablatif, à valeur causale, est attesté par le ThLL (c. III).

IX 747-748 Dans le mythe, Iphis est une femme, mais dès sa naissance, elle est considérée comme un homme. Dans la même glose, le commentateur désigne Iphis dabord par ille, au masculin, puis par ista, au féminin. Nous ne considérons pas un tel changement de genre comme une erreur.

IX 764-765 Au lieu de signifier curieux, désireux de savoir, ladjectif curiosa semble ici prendre plutôt le sens de désireux, et paraphraser ainsi lexpression ovidienne « nec lenius altera virgo / aestuat ».

X Acc. 1 Nous avons corrigé agens en ascensio sur la base des gloses X 17.3 et X 60-62.4. Dans la première on lit : « Tunc, ascendens in montem, ibi optime viellavit et sequte sunt eum fere et arbores, et, com ibi cantaret, ad ultimum posuit mulieres in dedecus, ut per cantum suum de fabulis continetur ». Dans la glose X 60-62.4 nous lisons : « Sed ibi cantando, idest inter vicia de virtutibus disputando, supra uxorem suam, idest diiudicationem, protraxit, sed iterum ad vicia relaxatam amisit, quam, com vellet iterum secom abstrahere, opera viciosa prohibendo, a ianitore infernali arcetur, considerato non quod infelicissimus esset ad vicia introitus, sed in montem ascendens, idest ad virtutes, ad quas est ascensus, sicut ad vicia descensus cantu suo, idest predicatione sua, feras, idest errantes homines abstraxit ».

X 17.2 Pour le verbe rehabere, qui nest pas attesté en latin classique, cf. Du Cange, rehabere1 : « Iterum habere quod iam habuimus et habere desinimus ».

X 17.3 viellavit. Le commentateur emploie le terme viellator dans la glose II 10 et V 111.

X 17. 4 Ladjectif Meniades vient probablement de maenas-adis.

X 30-31.3 Per trinas [] Ditis. Pour les vers cités par lauteur cf. August Lübben, Versus memoriales, in Gymnasium zu Oldenburg-Programm zum Oster-Examen 1866, Oldenburg, Stalling, 1866, p. 9 : « Per trinas metas fatorum volvitur etas ; / Principium vite moderatur Cloto perite ; / Lachesis affatur, que sors vite teneatur ; / Atropos immitis ad opus trahit omnia Ditis ».

798

X 42 Quisquis [] rota. Le commentateur avait déjà cité ces vers léonins dans la glose IV 461.

X 43 Nascitur[] Venus. Pour ces vers léonins cf. P. Demats, Fabula, p. 69, qui trouve les mêmes vers également dans le ms. Paris, Bibl. Nat. 11315, f. 30r ; cf. aussi Ioh. de Garlan. Integ., p. 6.

X 43* Le copiste a pu écrire gecur au lieu de iecur non par erreur mais sur la base de la prononciation du terme.

X 84 Hostes [] geniture : cf. John W. Baldwin, The language of Sex : Five Voices from Northern France around 1200, Chicago-London, University of Chicago, p. 248 : « Hostes nature deus ictu fulminis ure / qui maris in crure perdunt germen geniture » ; cf. aussi Thomas Stehling, Medieval Latin Poems of Male Love and Friendship, New Hork-London, Garland 1984, p. 96.

X 114 Le commentateur emploie le terme lunellula, qui nest attesté ni en latin classique ni en latin médiéval, au lieu de lunula.

X 167.2 Une tache sur le parchemin rend douteuse la lecture de in Parnassum.

X 169* Eurotas est un fleuve, mais le commentateur le confond probablement avec une ville, puisque dans linterligne il glose le nom avec ci., labréviation quil emploie habituellement pour indiquer civitas.

X 170* La leçon Parthemque au lieu de Sparten est conditionnée par la prononciation du copiste et nest donc pas une erreur.

X 232.3 Depuis la fin du xiie siècle, dans les textes goliardiques français et écossais, les Anglais sont souvent caractérisés dans un sens négatif par lépithète caudatus :cf. George Neilson, « A Mediaeval Slander », Transactions of the Glasgow Archaeological Society, n.s., 2/4, 1896, p. 441-477.

X 358* Peut-être le commentateur a-t-il voulu écrire cintilibus comme gentilibus.

X 505.2 Le terme opitulatu, qui a le sens de opitulatio, nest attesté ni en latin classique ni en latin médiéval.

X 552* genus : maneries. Le substantif maneries, qui nest pas attesté en latin, pourrait signifier manière en ancien français.

X 691-692 ribaldi. Cf. Du Cange, s.v. ribaldi3 : « Etiamum nostris, Libidinosi ac Scortatores dicuntur, quod scilicet Ribaldi pro hominibis perditis, et scorta publica sectantibus haberentur ».