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Classiques Garnier

Glossaire indexé de métrique et de prosodie

1195
GLOSSAIRE INDEXÉ
DE MÉTRIQUE ET DE PROSODIE



acéphale - se dit d'une séquence rythmique privée de son premier élément :190, 240 adonéen (- ~ ~ -- ou - ~ ~ - x) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne »,
aussi considérée comme prototypique de l'hexamètre dactylique :186, 688 alcmanien -voir tétramètre dactylique :186, 889
anaclase, anaclastique - phénomène de redistribution des positions longues et brèves à l'intérieur d'une séquence rythmique :177, 212, 217
anapeste, anapestique (~ ~ -) -unité métrique isochronique correspondant à la succession de deux syllabes brèves (ou, selon West 1982, p. 18-19, biceps contractible en une longue) et d'une syllabe longue : 35, 98, 102, 108, 133, 174-175, 179-180, 186-
193, 196, 228-234, 240-244,
410, 445, 464,

544, 571, 598, 628-639, 663, 670,
676-677, 688,
696-698,
709,
723, 725-726,

739-740, 752, 758, 776, 780, 799-
802, 833, 838,
857, 881,
936-940, 948-950,

994, 997, 1009, 1012-1013
anceps (x) -élément indifféremment bref ou long, correspondant au temps «faible» (arsis ou position mutabilior) :173-174, 181-182, 185
aristophanéen (- ~ ~ - ~ - -) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne » 936, 1204 (n. 3 de l'Index poïétique)
asynartète -type de liaison paradoxale entre deux kôla «normalement »incompatibles 185, 196, 198
base tonale -lieu-pivot de la chaîne rythmique où le poète peut marquer diversement la fin d'un vers, d'une unité plus grande, ou d'un moment rythmique. Voir cyclico- choriambique :997-998
biceps (~ ~) -succession de deux syllabes brèves mntractibles en une longue, correspondant au temps «faible» (arsis ou position mutabilior) de l'anapeste et du dactyle : 173- 175, 182-183, 186-188, 194, 226, 229, 233, 239-240
breve (~) -élément bref correspondant au temps «faible », non «frappé » (arsis ou position mutabilior) :99,115, 124, 172,173-175, 179-193, 203, 230, 233, 238, 251, 627-628, 677, 768, 800, 988, 1025
catalexe, catalectique -phénomène de troncation d'un kôlon :171, 173, 176-177, 182, 185-189, 212, 217, 229, 231-232, 234, 239-241, 397, 631, 655, 677, 693, 696, 739- 740, 768, 799, 857, 936, 1204 (n. 2 de l'Index poïétique)
choriambe, choriambique (- ~ ~ -) -unité métrique correspondant à la succession d'une syllabe longue, de deux brèves et d'une longue : 99, 171, 176, 208, 212, 215-216,
1196
225-236, 240-244, 561, 629-631, 635-637, 641, 661-663, 669-670, 673, 680, 689-690, 693, 697, 713, 715, 718, 736, 740, 762, 766 768, 780, 788, 799-801, 807, 813, 815-816, 830, 833, 855, 857, 885, 927, 935-936, 948, 993-998, 1005, 1015, 1020, 1025, 1056, 1204 (n. 3 de l'Index poïétique), 1211
césure -lieu de jointure ou «coupe », qui reste difficile à interpréter, entre deux séquences métriques (ou kôla) : 10, 141, 183-185, 191-193, 195, 197-198, 204,
208, 590, 626-628, 634, 641, 662-664, 680-681, 687, 694, 697, 707, 717, 739- 740, 780, 791, 799-800, 830, 832, 837, 869, 927, 936, 988, 992, 994, 998
contraction -réalisation d'un élément long en deux éléments brefs :177, 194, 211

correptio (attica) :abrègement d'une voyelle devant une occlusive suivie d'une liquide 141, 211, 226, 427
correptio epica -abrègement en hiatus :179, 203, 211-212, 227, 230, 561, 568-569, 636, 638, 768, 779-780, 981, 1204 (n. 2 de l'Index poïétique)
courbe (ou intonation) accentuelle -Selon Lukinovich, Steinrück 2009, p. 2-4, «courbe sonore continue qui couvre habituellement plus d'une syllabe, voire plus d'un mot ». Ce mouvement, « comparable à une vague », s'organise en trois temps premiers, ou mores : la montée accentuelle, le tropos, et la redescente. (Voir tout particulièrement l'exemple de l'expression tyrtéenne xvµa µb,~ç, Annexe 2, § 2.2.4, et le triptyque des participes moyens-passifs de Kallinos, 3e Partie, § 2. 3. 3) :184, 269, 627-628, 633, 641, 698, 719, 766, 801-802, 997
crétique (- ~ -) -unité métrique correspondant à la succession d'une syllabe longue, de d'une brève et d'une longue. Les séquences crétiques pourrait être d'origine crétoise, mais leur usage dut être divers. Alcman en a composées des formes catalectiques à six unités régulières. Les rythmes créto-péoniques, à multiples résolutions possibles des syllabes longues, en sont, quant à eux, une sorte de variation libre et complexe :171, 176, 561, 636-639, 723724, 780-785
créto-péonique -voir péon-crétique :212, 637
cyclico-choriambique -rythme dactylo-anapestique, propre à l'ancienne élégie parénétique, où les structures choriambiques relativement fréquentes (à commencer par celles des elegeion) entretenaient, comme autant de «base ranale », une hésitation rythmique latente susceptible d'infléchir la cadence majoritairement dactylique de l'épode élégiaque vers un flot anapestique. Alors que sa réalisation, chez Tyrtée, se fait généralement en quatre temps (« rythme quaternaire »), chez Kallinos, au contraire, il donne lieu à un déploiement ternaire (Cf. 3e Partie, § 2. 3. 3) :225, 234, 240, 242-244, 630, 635, 641, 661-662, 670, 697, 780, 788, 833, 857, 927, 935-936, 948, 993-994, 997, 1020, 1025, 1056
cyclique (pied) - voir logaédique :231, 233-234
dactyle, dactylique (- ~ ~) -unité métrique isochronique correspondant à la succession d'une syllabe longue et de deux syllabes brèves (ou biceps contractible en une
longue) : 51, 53, 98-99, 106, 174-176, 179, 181-186, 190-193, 196-197, 205-207,
209, 216, 229-233, 235, 237, 239-241, 244, 412, 629, 662, 672, 689-690, 698,
770, 780, 799, 881, 948, 988, 997
diérèse (métrique) -césure invariable située entre deux syllabes longues fixes :130,

1197
183-185, 188-190, 197, 233-234, 240, 591, 626, 628-629, 631, 633, 639, 663,
670, 693, 696, 707, 749, 780, 794, 807, 826, 831
diérèse (prosodique) - StaipeatS, résolution d'une diphtongue en deux syllabes distinctes 124, 203, 561, 845
dimètre anapestique (~ ~ - ~ ~ - I ~ ~ - ~ ~ - I I) -double dipodie anapestique correspondant au cycle parfait de deux pas :187-188, 232, 241, 628, 631, 638, 670, 677, 688,
693, 696, 739-740, 799-800, 857, 936
dimètre choriambique anaclastique -type de kôlon «éolien » de sept à huit syllabes se finissant par un choriambe :212
dimètre iambique (x - ~ - x - ~ -) -séquence (ou kôlon) analysable en quatre unités iambiques, de tradition plutôt «éolienne» : 99, 196-197, 212
dimètre trochaïque (- ~ - x - ~ - x) -séquence analysable en quatre unités trochaïques 768, 1204 (n. 2 de l'Index poïétique)
dipodie anapestique (~ ~ - ~ ~ -) - St~oSia,, séquence de deux unités anapestiques correspondant à l'accomplissement d'un pas complet :188-191, 233, 240-241, 410, 628, 631, 776, 800
dipodie trochaïque (- ~ - ~) -séquence de deux unités trochaïques :212
distique élégiaque -voir épode élégiaque : 26, 57, 92,106, 108,110-111, 118-119, 121,

129, 150, 165, 181, 13, 190, 195, 199, 201, 400, 459, 527, 542, 661, 676, 882
dodranr (- ~ ~ - ~ -) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne » :226, 780

dodrans inversé (o o - ~ ~ -) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne », où au moins l'une des deux premières syllabes doit être longue :203-204, 212, 226, 229, 845
double césure (de l'hexamètre) -manifestation concomitante d'une des deux césures principales (penthémimère ou trochaïque) et de la «coupe» hephthémimère; -
,,,,-,,,,- IP,.,._ Ih,.,._,.,.--Ou-,.,._,,,,-„IT„_ Ih,,,,-,,,,--:141,
198,
627,
662,

664, 680, 697, 707, 717, 739-740, 791, 830, 869, 927, 936, 988,
992,
994,
998

elegeion (- ~ ~ - ~ ~ - I - ~ ~ - ~ ~ -) -séquence (ou vers) symétrique, traditionnellement appelée à tort «pentamètre », qui fait suite à l'hexamètre dans ce qui constitue l'unité métrique élégiaque (ou épode élégiaque). Il est formé de deux hemiepes soudés par une diérèse. Dans le second, les brèves ne sont généralement pas contractibles. (Cf. 1Le Partie, § 2. 4. 2. 1. Voir aussi ~eyoç, ~eyela, ~eyeâov) :121,

149, 182-185, 190,
194-195, 197, 200, 202,
204-209, 211, 229,
233, 235,

240,
242-243, 381, 517,
527, 542, 581, 590-591,
597, 601, 624-629,
634-639,

658,
661, 663, 665, 669,
671, 680, 689-690, 693,
696, 707-708, 739, 749,
753,
755,
761-762, 766, 768,
772-775, 778, 780, 783, 788,
794, 799-800, 803,
807-
808,
827, 831-832, 835,
838, 841, 844-845, 869,
936, 951, 990-992,
994,

996-
997,
1000-1001, 1015




enjambement (syntaxique) - phénomène de débordement, par une unité prosodique et syntaxique, des limites d'une unité métrique (en l'occurrence un vers ou une épode élégiaque) :205, 635, 737, 799-800, 803, 994
enoplion (x - ~ ~- ~ ~- x ou ~ ~- ~ ~- ~ ~- x) -séquence (ou kôlon) considérée comme protorypique de l'hexamètre dactylique :186-187, 189, 202-204, 211, 226, 562, 677, 739
1198
épitrites -voir kat'enoplion-épitrites :177, 176
épode, épodique -composition dont l'unité métrique est assimilable à un vers très long mais est constituée, contrairement à l'hexamètre, de plus de deux segments
(ou kôla)1 : 10, 38, 53, 107, 109-110, 112, 114, 117, 120, 122, 139, 153, 160, 192-
201, 206-210, 223, 228-229,
234-235, 242, 243, 257,
374,
378, 388,

398-400,
410, 515,
517-518, 527, 542,
567, 577, 582-588, 590,
593,
596-567,
601, 604,
625-636,
638-639, 641, 656,
661-665, 669-670, 672,
676,
679-681,
684-700,
708, 711-715, 718-726, 730, 736, 739 740, 751, 754-755,
758,
762, 766,

768, 774,
778-780,
783, 785, 787, 789,
792, 794797, 801, 807,
821,
832-833,
835, 841,
846, 850,
855, 857, 868-872,
885, 903, 922, 927, 935-937,
941-942,
948(949,
952, 960,
992-998




épode élégiaque (ou unité épodique élégiaque) -unité rythmique, assimilable à une strophe minimale, constituée d'un hexamètre dactylique et d'un elegeion. (Cf.
1`~ Partie, §2. 4. 2.
1) :

10, 517, 527, 584, 601, 625, 661, 665, 679, 684,
689,

695, 698, 712, 762,
766,

774, 778-780, 787, 789, 792, 794, 801, 807, 833,
835,

841, 850, 869, 885,
992,

995, 997

glyconien (x x - ~ ~ - ~ -) -séquences (ou kôla) asymétriques de tradition «éolienne » 193, 231, 235
glyconique -ensemble de séquences (ou kôla) issues des différents réagencements possibles, notamment par processus anaclastiques, du glyconien :100, 231
hagerichoréen (x - ~ ~ - ~ - -) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne », aussi appelée «enoplion choriambique» :226
hemieper (- ~ ~ - ~ ~ -) -séquence (ou kôlon) caractéristique de l'elegeion et de l'hexamètre dactylique : 99, 176, 185-186, 197, 202-203, 211, 226, 229, 233, 239-240, 410, 590-591, 629, 635, 663, 697, 699, 739-740, 761-762, 766-768, 780, 799-800, 808, 831, 833, 857, 936, 990-991, 994-995, 1001, 1015
hémistiche -l'une des deux parties d'un vers (correspond donc généralement à un kôlon) :183, 185, 187-188, 190-192, 208, 211, 229, 240, 470, 591-592, 597, 601, 626, 628, 631-632, 635, 637, 669, 671, 679, 687-688, 696, 739, 762, 767-768, 774, 828, 831, 845, 930, 936, 994
hexamètre dactylique -séquence métrique, ou vers, éminemment représentatif de la tradition héroïco-narrative des épopées homériques et des poèmes hésiodiques, qui est constitué d'une succession de cinq séquences dactyliques suivies d'une sixième dissyllabique, et qui résulte de la réunion ancienne de deux kôla dactyliques. (Cf. 1`~ Partie, §2. 4. 2. 1) : 22, 72, 92, 94, 98-99, 101, 106-107, 112, 118, 121, 124, 129, 133-137, 141, 144-146, 149-150, 155, 157, 159, 161-162, 176-177, 181-186, 193-198, 200, 202-207, 209, 211, 217-219, 222, 229, 234-235, 237, 239-240, 242,
265,
277,
360, 372,
384, 399-400, 427, 519, 527,
559-561,
580, 587,
590-592,

595,
597,
600-601,
624-628, 634-635, 654, 663,
670-673,
677-680,
687-690,

1 Voir Sreinrück 2007, p. 48 et n. 49, ainsi que Ka. test. 5 A (= 15 GP Fragmenta Sangallenria,
Du pentamètre [Kei11874, vol. 6, p. 639,14-18]), qui insiste bien sur la narure «épodique» du «pentamètre» kallinéen.
1199
693-695, 700, 715, 718, 738-740, 765, 768, 772, 774, 778-779, 781, 784, 791- 792, 799-800, 804-805, 808, 813, 816, 827-828, 830-833, 835, 837, 844, 855- 856, 858, 862, 864, 869-870, 876-877, 886-888, 893, 902, 912-913, 919-920, 927, 936, 949, 988, 990-992, 994, 997-999, 1001, 1003
hexamère «stésichoréen» -hexamètre lâche correspondant souvent à l'accolement de deux enoplion :100, 562
holoanapestique -séquence métrique entièrement réalisée en anapestes (~ ~ -) :188, 776 holochoriambique -séquence métrique entièrement réalisée en choriambes (- ~ ~ -) :855 holodactylique -séquence métrique entièrement réalisée en dactyles (- ~ ~) : 38, 768, 988 holospondaïque -séquence métrique entièrement réalisée en spondées (- -) : 39, 237,
241, 244, 410, 628, 688, 740, 767-768, 780, 799, 808, 855, 857, 936, 991, 994,
1204 (n. 2 de l'Index poïétique)
hypodochmius (- ~ - ~ -) -séquence iambo-trochaïque libre appartenant à la série des vers dochmiaques assez largement employés dans la poésie dramatique et chez Pindare
iambe, iambique (~ -) -unité métrique isosyllabique correspondant à la succession d'une syllabe brève et d'une syllabe longue : 35, 57, 84, 92-94, 98-99, 102, 109, 112, 174-176, 180, 183, 190-191, 196-197, 204-205, 209, 212, 232, 241, 243, 269, 349, 397, 406, 410, 638, 676, 698, 788, 837, 936, 939
iambes bp9tot - types d'iambes amplifiés et au rythme particulièrement ralenti :239 iambo-trochaïque : 98-99, 212, 217, 228, 231
isochronique -rythme marqué par la succession d'une syllabe longue et de deux brèves généralement contractibles en une longue (type dactylique ou anapestique) : 98,174-
175, 180, 190-191,195-197, 209, 212, 216, 226, 228, 233, 240, 252, 627, 636, 698
isosyllabique -rythme marqué par la succession d'une syllabe longue et d'une syllabe brève (type iambique ou trochaïque) : 98, 174-175, 180, 191, 193, 196-197, 209, 212, 217, 226, 231, 252, 636, 698, 768, 1203 (n. 1 de l'Index poïétique)
ithyphallique (- ~ - ~ - -) -séquence iambo-trochaïque de tradition «ionienne » : 99

kat'enoplion -expression remontant au métricien Damon (~ siècle a C.) et reprise par Bruno Gentili pour désigner un rythme mixte, composé d'unités paires (comme le dactyle et l'anapeste) et d'unités impaires (comme l'iambe et le trochée) :111,
176, 196, 239
kat'enoplion-épitrites -expression de Bruno Gentili pour désigner un ensemble mixte où, aux séquences rythmique du groupe kat'enoplion, se joignent des unités choriambique et crétiques et des séquences asymétriques assimilables au
lekythion :176
kôlométrique -adjectif néologique utilisé comme dérivé du nom kôlon : 53, 177, 181,

186,
195,

198, 225,
240, 410, 630, 636,
671,
674,
676-677, 688, 690, 694-696,

707,
736,

739-740,
776, 784, 832, 841,
855,
864

kôlon, kôla - combinaison(s) d'unités métriques primaires héritées, pour les plus anciens, de prototypes indo-européens : 10, 99, 171, 176, 183-185, 187, 193-198,
203-204,
211-212, 226, 228-229,
231,
239, 626, 628,
634,
636, 670-671, 687,

696-698,
739, 768, 774, 792, 799,
831,
846, 855, 857,
869


1200
lekythion (- ~ - x - ~ -) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne » :410, 1204 (n. 2 de l'Index poïétique)
logaédique -mouvement semi-rythmique de type glyconique supposant l'existence de pieds dactylo-anapestiques «cycliques », c'est-à-dire dont le ratio temporel impliquait une réalisation plus rapide qu'à l'ordinaire :212, 231
longum (-) -élément long correspondant au temps «fort », ou «frappé» (thésis ou position stabilior) : 99, 172-176, 179, 181-189, 193, 197, 203-204, 228-230, 232- 233, 239-241, 244, 251, 695-696, 698, 740, 768, 802, 927
métabolè -introduction, dans un cadre donné, des éléments empruntés à un autre :192 metron, metra - unité(s) de mesure linéaires) du rythme composées) de deux pieds 171, 177, 187, 195-196, 198
molosse (---) -succession de trois éléments longs :189, 241, 628, 631, 695
«mot phonétique» -unité prosodique constituée par un mot autonome et un ou
plusieurs mots «appositifs» :178, 188, 227, 627, (635, 639, 680, 689, 780)
mores - «temps premiers» correspondant aux trois unités vocaliques finales d'un mot,

susceptibles de porter un mouvement accentuel. Une voyelle brève équivaut à un temps
premier, une voyelle longue ou une diphtongue à deux temps premiers :627, 698
paroimiaque - voir enoplion :186-187
pentamètre - voir elegeion : 95, 111, 130, 157, 173-174, 181-182, 185, 195, 205, 240, 399, 402, 406, 411-412
« pentamètre stésichoréen » -association citharodique d'un hemiepes et d'un reixianum à biceps initial (- ~ ~- ~ ~- ~ ~ ~- ~ ~- x ~~) :239-240
penthémimère (x - ~ - x) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne » penthémimère anapestique (~ ~ - ~ ~ - x) -séquence (ou kôlon) considérée comme prototypique de l'hexamètre dactylique, proche du reixianum :186
péon-crétiques (ou séquences créto-péoniques) -unités rythmiques entrant dans la composition des péans hymniques en l'honneur d'Apollon. On en compte neuf formes qui toutes peuvent être ramenées à un crétique :péon premier (- ~ ~ ~, avec résolution possible de la longue eu deux brèves : ~~ ~ ~ ~) ;péon quatrième (~ ~ ~ -, avec résolution possible de la longue eu deux brèves : ~ ~ ~ w) ; crétique (- ~ -, avec résolution possible des longues eu deux brèves : ~~ - ~ ; - ~ ~~ ; w ~ w) ; pentabraque (~ ~ ~ ~) :193
phérécratéen (o o - ~ ~ - -) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne », où au moins l'une des deux premières syllabes doit être longue :204, 231-232
pied - ~ovç, unité de mesure linéaire du rythme remontant à Aristophane (Grenouilles, v. 1323) : 53, 176-177, 181-182, 188, 231, 233, 400, 422
pont de Hermann -impossibilité d'une fin de mot entre les deux brèves du quatrième dactyle de l'hexamètre (homérique) :197, 680
priamel -figure poïétique traditionnelle des compositions archaïques consistant en l'élaboration catalogique plus ou moins longue d'un arrière-plan destiné, par contraste, à servir de révélateur à un climax :125, 127, 146, 220, 482, 514, 552,
554, 626,
636, 674,
720, 829,

838-841,
843,

846, 848-849, 851, 856, 858-859,
868-872,
876-878,
885-890,

905, 916,
920,

925-926, 929-937, 974-975, 977
1201
princeps :voir longum - 173, 175
«prolongement de la syllabe finale» (PSF) -perception auditive d'un allongement plus ou moins grand de toute syllabe située à la frontière de mot : 10, 178, 181, 187-188, 230, 232, 241, 626, 628, 663, 802, 997
reixianum (x - ~ ~ - - ou x - ~ ~ - x) -séquence (ou kôlon) asymétrique de tradition «éolienne» :186, 211, 216, 226, 229, 239-240, 740
résolution :réalisation de deux éléments brefs en un élément long - 177
rime léonine -identité phonico-syllabique entre la fin des deux hémistiches d'un vers :601, 831, 844, 848, 869, 884, 990
«rythme quaternaire » -réalisation typiquement tyrtéenne, en quatre temps plus ou moins variables, du rythme cyclico-choriambique des épodes élégiaques :567, 640-642, 644, 646, 648, 661, 663, 669-670, 677, 694, 697, 740, 780, 801, 869, 936, 948, 965, 993-998
spondée, spondaïque (- -) -unité métrique correspondant à la succession de deux syllabes longues :181, 188,191, 211, 231, 238-239, 244, 410, 445, 452, 631, 638, 646, 677, 688, 692, 768, 832, 835, 994
stance (stanxa) -unité strophique plus ou moins ample, propre au mode de composition élégiaque : 26, 200-201, 221-222, 228, 235, 239, 543, 584, 625, 676, 684, 686, 797, 820, 840, 855, 878, 939
stanxaïque -adjectif néologique utilisé comme dérivé du nom italo-anglais stanxa 26, 62, 200-202, 583, 630, 658, 675, 677, 684-687 ; 735, 767, 797, 816, 848, 922, 935-936, 948, 952, 960
stichique (xaià aiixov) - se dit d'une composition consistant en la répétition systématique
d'une seule séquence rythmique assimilable à un vers :176, 194-195, 998 synaphie (parfois sandhi) -phénomène de liaison entre des mots ou des unités
métriques :253, 362-363, 596, 633, 693, 698, 831, 912, 982
synizèse - «articulation occasionnelle en une seule syllabe de deux voyelle en hiatus
(dont la première est le plus souvent un e)Z » :124, 179, 211-212, 227, 515, 936, 981 système anapestique -succession libre, et potentiellement illimité, de dimètres
anapestiques :234, 241, 629, 693, 696, 739, 776, 937
tétramètre anapestique (~ ~ - ~ ~ - ~ ~ - ~ ~ -) -séquence (ou vers) analysable en quatre unités anapestiques, de tradition «dorienne» :187-189, 445, 693
tétramètre dactylique (- ~ ~ - ~ ~ - ~ ~ - ~ ~) -séquence (ou vers) analysable en quatre unités dactyliques, propre à la tradition «ionienne » épodique, et aussi considérée comme prototypique de l'hexamètre dactylique : 99, 186, 210, 688-689
tétramètre trochaïque catalectique -séquence (ou vers) de tradition «ionienne »dont le schéma métrique, à l'époque archaïque, comporte des longues résolubles. On l'interprète comme la réunion de deux kôla assimilables à un dimètre trochaïque et à un lekythion3 ; ~~ ~ ~~ x ~~ ~ w x ~ ~ ~~ x - ~ - ~~ : 99, 173, 397, 655, 768
2 Cf. Lejeune 1972, § 285, p. 257.
3 Cf. West 1982, p. 40.
1202
tribraque (~ ~ ~) -succession de trois éléments brefs :913
trimètre iambique -séquence (ou vers) de tradition «ionienne» dont le schéma métrique, à l'époque archaïque, comporte des longues résolubles. On l'interprète comme la réunion de deux kôla assimilables à un penthémimère et à un lekythion4 ; ~~ x I ~~ ~ / w x - ~ - II. Il arrive que la première unité iambique se réalise sous la forme : ~ ~ - : 93, 99, 177, 183, 191, 196, 205, 212, 217, 397, 406, 410, 936 trimètre trochaïque -séquence rythmique analysable en trois metra trochaïques :217 trochée, trochaïque (- ~) -unité métrique isosyllabique correspondant à la succession d'une syllabe longue et d'une syllabe brève : 10, 98-99, 173-176, 183, 192, 196-
197,
204,
212,

217, 228, 231-232,
241, 397, 590, 626, 628, 655, 662, 680, 687,

694,
700,
768,

780, 799-800, 837

trochées or~µavtioi -types de trochées amplifiés et au rythme particulièrement ralenti :239
tropoa (ou «tournant ») -moment fugace de la courbe accentuelle d'une unité prosodique «où la montée "tourne" vers la descente» :627, 633, 698, 802, 997
4 Cf. West 1982, p. 40.