Résumé : Dans les derniers siècles de l’Ancien Régime, la doctrine canonique française analyse les altérations de la capacité juridique des acteurs en droit canonique. Alors que le pouvoir royal lève l’infamie des acteurs en 1641, les canonistes affirment qu’ils restent soumis à l’infamie en droit canonique en raison de leur profession. Cette infamie a principalement pour effet en droit canonique de frapper les acteurs d’irregularitas, c’est-à-dire l’empêchement d’accéder au sacrement de l’ordre.