Résumé : L’étude se penche sur le traitement de la figure de la Vierge de Miséricorde dans une Voie de l’Enfer et du Paradis inédite ainsi que dans la moralité qui en découle. Appartenant au genre des voyages allégoriques, la Voie combine la théologie pénitentielle et l’iconographie du Schtutzmantel, en remplaçant Marie par le personnage de « Contricion » et en transformant le « grand manteau » en un « voile de larmes », dont la fonction est de catalyser la métamorphose du pécheur racheté.