Résumé : Les contacts prolongés entre le royaume arménien de Cilicie et les États croisés ont occasionné la traduction vers le moyen arménien de textes juridiques (Assises d’Antioche) ou d’autres textes. Les traducteurs, sentant l’importance de la lettre du texte transposé, ont souvent préservé le terme en ancien français en l’adaptant à la structure morphophonétique de l’arménien. Ces nombreux emprunts n’ont pas survécu à la transition du moyen arménien à l’arménien moderne (à l’exception de baron).