Résumé : Ce texte illustre la complexité des transferts culturels dans le sens où le Livre de l’Eschiele Mahomet fait partie intégrante de l’immense production théologique, littéraire et iconographique du mi’rāj qui a vu le jour dans l’aire islamique au Moyen Âge. Il devient un texte « occidental » grâce au travail des deux traducteurs Abraham et Bonaventure de Sienne. Il est le résultat d’un double transfert, d’une adaptation et certainement une réécriture par rapport à ses sources en langue arabe.